May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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mercredi 7 mars 2012

Via Pony Express - Lewis D. Collins - 1932

 Via Pony Express - Lewis D. Collins - 1932
Via la Majestic Production pour achever sa carrière, Jack Hoxie est comme fusillé, comme Tom Tyler l’a été par la Reliable/Steiner Production. 
Ces faiseurs de fric n’ont eu aucun respect, ni remords pour ces grands as du Western qu’ils ont sacrifié pour ramasser l’argent que les fans ont donné au guichet pour aller voir mourir à petits feu ces cowboys de l’écran d’argent. Quelle tristesse et quelle honte.
Via Pony Express est un des trois derniers films tournés par Jack sous la houlette de cette Majestic Productions et sous la direction d’un Lewis D. Collins fort malhabile, voire très mauvais. 
Jack Hoxie semble avoir été rejeté en second plan et il arrive même que le vilain Lane Chandler que nous apprécions tous soit davantage mis en avant que le héros.
Jack Hoxie qui a un visage taillé dans la masse avec des traits grossiers peut surprendre car on ne peut dire que cet un bel acteur, mais paradoxalement, nous avouerons que c’est une gueule de l’West, un vrai cowboy.  Jack reste un phénomène : pour le premier film que vous visionnez vous avez une sorte de rejet  pour l’acteur, puis en découvrant sa vie, en voyant d’autres de ses films, on s’y habitue si bien que l’on finit par  le trouver génial, inimitable et que c’était un sacré Westerner.
Pour en revenir à Via Pony Express, Jack semble mal à l’aise ; peut-être était ce à cause du dialogue. Il avait des difficultés pour lire et écrire, mais ces manques ne l’empêchaient pas d’être un cavalier émérite. La preuve en est il avait été champion de rodéo.  La meilleure scène du début est celle du début. Elle rappelle The Great K and A train Robbery avec Tom Mix.
  A cheval, Jack Hoxie, cavalier du Pony Express file à toute allure lorsqu’il arrive à hauteur d’une brèche taillée entre deux montagnes. Sur ces hauteurs et de chaque côté, des bandits l’attendent. Au moment où Jack allait franchir le passage, deux lassos ceignent sa poitrine. Sa monture poursuit sa route et Jack se retrouve dans les airs, à près de cinq mètres de hauteur. Les bandits le hissent dangereusement puis le laissent tomber. 
Peu après, le chef,  Lane Chandler,  et ses sbires fouillent dans son courrier. Ils trouvent la lettre qu’ils cherchaient… Quelques heures plus tard, Jack se réveille. Faiblement, il se met sur ses jambes, traverse une partie du désert puis croit apercevoir un point d’eau…
Après ces cinq minutes, c’est le début de la fin de l’histoire d’Oliver Drake quasi nulle. Ça va dans tous les sens. Nous sommes dans une histoire de détournement de terres lorsque l’armée réquisitionne les chevaux des exploitants. Ça comble l’histoire de Drake qui est arrivée au bout du rouleau avant le développement.  Mais ceci n’est qu’un détail.
Enfin, la copie des Oldies est une catastrophe. Certaines images sont tellement sombres que vous ne voyez rien, sauf peut-être un bras ou une jambe. 
Toutefois, je suis comme Edith Piaf, je ne regrette rien… d’avoir acheté ce Western car j’adore Jack Hoxie !
  •  Au générique nous avons : 
Lane Chandler / Lieutenant Bob Grey
Marceline Day / Betty Castelar
Matthew Betz / Clem Porter
Julian Rivero / Pedro
Doris Hill / June Grey
Dynamite the Horse / Dynamite, Betty's Horse
 Dans la stagecoach Didier.

mardi 6 mars 2012

Road Agent

Road Agent - Charles Lamont - 1941

Dick Foran ...
Duke Masters

Leo Carrillo ...
Pancho

Andy Devine ...
Andy

Anne Gwynne ...
Patricia Leavitt

Samuel S. Hinds ...
Banker Sam Leavitt

Richard Davies ...
Tom Martin

Anne Nagel ...
Lola

Morris Ankrum ...
Big John Morgan

John Gallaudet ...
Henchman Steve

Reed Hadley ...
Henchman Shayne

Eddy Waller ...
Lewis (Rancher)








60 minutes
Ressorti sous le titre de Texas Road Agent en 1953 car un film du même nom était sorti par la RKO l'année précédente.
Une diligence est attaquée par une bande de bandits qui prennent la fuite. Mais interpellés très peu de temps après par trois hommes Duke, Andy et Pancho, les bandits se font ensuite dérober l'argent qu'ils emportaient. En ville la diligence arrive et le garde et le conducteur sont trouvés morts à l'intérieur. Tout de suite après un coffre contenant l'argent volé est découvert devant la banque : une note indique qu'un certain Duke a récupéré le coffre fort et qu'il a ponctionné la récompense d'office pour éviter au shérif de perdre du temps à imprimer des poster de récompense. Tout de suite Duke est soupçonné d'avoir perpétré le crime et abattu les hommes.  Ignorant que Duke et ses comparses se trouvent justement dans le saloon en face, les bandits abattent le shérif pour lui faire porter le chapeau mais comme personne ne connait son visage il dépose la récompense à la banque et se fait inviter chez le banquier où il danse avec sa fille Patricia pendant que ses amis courtisent une jeune fille flattée de l'attention. Finalement dénoncés les trois hommes s'enfuient mais se font arrêter rapidement. Condamnés à être pendus ils sont sauvés in extremis par Lola qui témoigne qu'ils étaient bel et bien dans son bar lors de l'assassinat du shérif : dès lors ils ne peuvent être coupables. Le futur maire propose alors de nommer Duke shérif ....

C'est un peu tiré par les cheveux. On essaie de mener le spectateur sur une fausse piste avec des éléments qui ne tiennent pas la route. Primo si Lola connaissait déjà Duke, elle connaissait aussi sa fonction. Secundo Duke semble s'intéresser à Lola mais y renonce facilement pour donner l'impression de s’intéresser à Patricia. Tertio
pourquoi diable attendre que les bandits attaquent la diligence alors qu'il suffisait de les arrêter d'office ? Autant de questions qui n'auront pas de réponse et d'ailleurs qu'importe, l'essentiel est de se détendre et de suivre l'action de ce film assez moyen dans lequel Andy Devine et Leo Carrillo assurent la partie comique tandis que Dick Foran nous charme de sa belle voix.

Chansons interprétées : "Cielito Lindo" (son accent espagnol n'est pas trop mauvais, contrairement à d'autres interprètes de langue anglaise) écrit par C. Fernandez et "Ridin' Home" écrit par Jimmy McHugh and Harold Adamson

lundi 5 mars 2012

Hopalong Cassidy Returns

 Hopalong Cassidy Returns - Nate Watt - 1936

  • Sixième aventures d’Hoppy
Lorsque le générique de ‘Hopalong Cassidy Returns’ défile, on note l’absence de l’excellent James Ellison, remplacé par William Janney,  et de Doris Schroeder qui a signé jusqu’ici tous les scénarios ou adaptations des romans de C. E. Mulford.
C’est Harrison Jacobs qui est à l’écriture dorénavant. Le point crucial, c’est Nate Watt, tout nouveau réalisateur à la Paramount qui a pris la place d’Howard Bretherton. Tous ces changements m’ont rudement inquiété.
… et bien, il faut avouer que Nate Watt a accompli un excellent travail. Ces plans, peut-être moins bien cadrés que ceux de Bretherton, restent néanmoins d’un haut niveau. Des idées ingénieuses fourmillent de la part du jeunot !
Vous verrez comment Hoppy affronte Morris Ankrum, caché derrière une fenêtre d’un étage, s’apprête à le tuer au 45.
Nate Watt filme le shooting en extérieur, en plan d’ensemble, certainement avec une grue car Hoppy se trouve de dos sur le toit. Il tire par la fenêtre où l’on aperçoit Ankrum qui tire également sur Hoppy. En fait, tout l’écran est noir et la seule lumière que l’on voit est l’intérieur de la pièce, un rectangle en hauteur découpé par la fenêtre, où l’on voit Ankrum tirant à nouveau sur Hoppy. Un autre plan d’ensemble vaut également tout le film. Dans le saloon, un  gunfight entre Hoppy et Ankrum est à nouveau  filmé, caméra braquée sur un miroir et en hauteur.
Ce qui frappe aussi dans ce Hoppy, c’est un point qui manquait dans les Bretherton : la violence, la réalité de la violence. Chez Bretherton, les gars se touchaient le cœur de la main gauche avant de tomber comme des sacs de son. Ici, c’est bougrement différent. La scène la plus hallucinante pour cette série familiale est celle ou Nate prend une sacré liberté…
 En effet, le badman Morris Ankrum, ahurissant de méchanceté, attrape au lasso le vieil imprimeur par derrière alors qu’il se trouve sur sa chaise de paraplégique, scène filmée en plan d’ensemble. Plan rapproché du vieux qui s’aperçoit de la présence de la corde tout autour de la poitrine. Il commence à appeler sa fille qui se trouve dans la maison, lui-même s’apprêtait à franchir la porte du jardin donnant sur l’habitation.
Retour au plan d’ensemble. Ankrum fait demi-tour avec son cheval, tirant le vieux saucissonné à sa chaise roulante qui hurle de terreur.
Plan d’ensemble de la fille sortant  de la maison. Elle se met à hurler de terreur en voyant son pauvre père disparaitre dans un nuage de poussière.
Cut-Plan d’ensemble d’Ankrum qui arrive en ville sur son cheval, tirant toujours le pauvre homme sur sa chaise à l’aide du lasso. Au moment où l’on ne se s’y attendait pas, ce dernier télescope une charrette arrêtée le long du trottoir ! HORRIBLE !
De tous les Westerns B que j’ai pu voir des thirties, environ 700, je n’ai jamais une scène aussi affreuse.
Pour en revenir à l’histoire, elle est totalement classique mais s’avère convaincante come vous l’avez déjà deviné. Un vieux prospecteur arrive en ville pour enregistrer un gisement car il vient de trouver de l’or. Mais avant tout, il a soif et va s’offrir un verre au saloon.  Il n’aurait pas dû. Il rencontre une belle (Evelyn Brent) qui lui soutire des renseignements dont le plan du gisement. L’Old Timer n’ira pas loin.
Le directeur de l’imprimerie locale est désemparé de la disparition du vieux et de toute la clique dirigée par le tenancier du saloon qui a sous sa botte un tueur de la pire espèce, alcoolique de surcroit (un Morris Ankrum extraordinaire).
L’imprimeur qui est assisté de Windy (George Gabby Hayes) fait appel à Hoppy pour lui confier la tin star. Le ménage ne va pas tarder à commencer.
Un Western Law and Order de première classe. Hoppy a abandonné le bar 20 et son ami Johnny remplacé par un freluquet qui va se retrouver ailleurs que dans la série, heureusement. Le personnage de la femme du saloon interprété par Evelyn Brent est remarquable dans son jeu de femme hors-la-loi   tombant amoureuse d’Hoppy qu’elle va devoir pourtant abattre avec son derringer. Mais les choses ne se passeront pas de cette façon et elle mourra dans les bras de Hoppy. Bravo au scénariste Harrison Jacobs d’avoir aussi bien repris son personnage du livre de Mulford.
Du pur Western adulte. On croise les doigts pour que Nate Watt poursuive sa carrière avec autant de brio. Malheureusement, son second Hoppy sera d’un cran nettement en dessous
  • (Voir la critique de Jica suivie de mon modeste  commentaire)

Une stagecoach à l'heure de Didier


dimanche 4 mars 2012

Marty Robbins Singing Cowboy

Marty Robbins 1925 - 1982

  • MARTY ROBBINS de son véritable nom MARTIN DAVID ROBINSON est un des derniers Singing cowboy de nos écrans.
  • Marty est né le 6 septembre 1925 à Glendale. Arizona, en plein Far West.
Son éducation musicale lui fut donnée par son père et son grand-père, (il était vendeur ambulant de potions) il lui donna l'amour de l'Ouest des pionniers en lui racontant des histoires héroïques.
Les années trente voyant le succès des Cow-boys chantants, Marty décide de suivre les traces de son idole Gene Autry.
En 1937 sa famille s'installe à Phoenix (Arizona) il grandit dans le pays des Sagueros des Organ pipe et sur une terre aride où les noms de Doc Holliday et de Wyatt Earp sont légendaires.
Il n'est pas étonnant que Marty Robbins ait choisi la Country Music.
Après trois années dans la Navy, il commence en se produisant dans les night-clubs de Phoenix à la fin des années quarante.
Au début des fifties il devient un familier des radios et télévisions de la côte Ouest et en 1951 obtient un contrat chez CBS.
Servi par une voix mélodieuse, il s'impose en 1953 avec « l'll Go On Alone » devenant un régulier du Grand Ole Opry de Nashville.
Marty récidive avec une reprise de (Maybellene en1955) et décide de composer pour le bonheur des amateurs de Rockabilly « Singin' Thé Blues » (d'après Guy Mitchell) son premier succès national à la fin de l'année 1956.
A partir de 1959 il  revient au style Gene Autry et devient le spécialiste de ballades Western.
Il fera  les génériques de : ‘La colline des potences’, ‘L’empereur du nord’ et ‘Alamo’.
 Le plus grand hit de sa carrière sera : ‘EL PASO’.
Au début des années soixante, le cinéma s'empare de lui et on lui doit 5 petits westerns.
Un seul  aura une sortie en France « Règlement de comptes à San Angelo »
Devient également un pilote de stock-car réputé
Sa musique (Country and Western, Rockabilly, Balade Pop et Western) lui permit de traverser les années 60 et 70, mais sa santé était alors chancelante.
Peut avant sa mort il participe au film de CLINT EASTWOOD « HONKY TONK MAN »
Ce géant nous quitte le 8 décembre 1982 d’une crise cardiaque après avoir réalisé ses rêves.
2 mois avant il avait assisté à son élection au Country Music Hall Of Fame, un hommage à celui qui fut pendant trente années l'un des meilleurs de l'histoire de la Country Music.

Sa filmographie westerns: 

Guns of a stranger 1973 
Ballad of a gunfighter 1964 en France Réglement de compte à San Angelo.
30 minutes at gunsight 1963 
Raiders of Old California 1957 
The Badge of Marshal Brennan 1957
 

samedi 3 mars 2012

Borderland / L’agent de Rio Grande - Nate Watt -1937

NEUVIEME AVENTURE D'HOPPY

Borderland de 1937 reste un film particulier dans la série des Hoppy. A savoir Hoppy se met à boire (l’alcool est un sujet récurrent chez C.E. Mulford), à maltraiter ses amis, à se monter antipathique à une petite fille orthopédique, etc. Bref, Hoppy devient un monstre et il est rapidement renié par tous ceux qui l’entourent. En fait, c’est le chef des Texas Rangers qui lui a créé ce personnage afin qu’il puisse s’infiltrer dans le gang de Fox qui sévit des deux côtés de la frontière.
Ce sujet a été traité à de nombreuses reprises dans le Western B des années 30 et 40, mais ici  le scénariste Harrison Jacobs a beaucoup travaillé sur le script et encore davantage sur les dialogues.
HOPPY-MORRIS-NORA-AL-JIMMY
L’habileté  apparait essentiellement sur la première demi heure où il s’attache à construire son récit, prendre son temps  à mettre en avant l’importance de démanteler ce gang qui commence à créer un incident diplomatique entre les États-Unis et le Mexique. Pour éliminer ce souci, il n’existe qu’une solution : faire appel aux Texas Rangers.
Le commandant de ces derniers, demande à Hoppy d’échanger pour un temps son image pour devenir un salopard détesté de tous de par son comportement. De surcroit, il doit devenir aux yeux de tous un Texas Ranger déchu de son poste pour son implication dans un vol de bétail.
Dès qu’Hoppy referme la porte du Major des Texas Rangers, il devient un autre homme. Ses investigations commencent. Il cerne assez rapidement le Fox dans une petite ville, mais le plus dur va être de le prouver…
Nate Watt, comme nous l’avons déjà dit, ne s’occupe guère des gamins qui vont voir Hoppy au cinéma. Il n’hésite pas à se montrer violent, à présenter nos héros comme de vilains personnages. Il l’a déjà fait avec réussite pour James Ellison qui était devenu un fêtard en l’absence d’Hoppy.
Il nous avait également montré avec  un zeste de sadisme comment un imprimeur handicapé avait été capturé au lasso et propulsé contre un chariot
 Dans Borderland, il nous présente une autre personne handicapée ;  cette fois une petite fille que Hoppy va rabrouer.
MORRIS-GABBY-CHARLENE WYATT-NORA LANE
Morris Ankrum apparaissant au générique sous le nom de Stephen Morris interprète le Fox avec brio. Dans la vie, il se surnomme Loco, le fou, et se traine de saloon en saloon, récupérant des informations utiles sous un aspect naïf. Lorsqu’il apparait sous son vrai jour, c’est le diable en personne et tous les membres de sa bande le craignent comme la peste.
Naturellement, tout va rentrer dans l’ordre comme l’on peut s’y attendre. Le producteur Harry Sherman qui a cru en l’histoire de Mulford intitulée «  Ramenez moi ses oreilles », a accordé Nate Watt 20 minutes de plus  que d’habitude. Le western atteint donc les 1 h 20, exactement le temps qu’il aurait fallu pour les Hoppy précédents.
Toutefois, cet investissement ne correspond pas aux attentes que l’on pouvait s’attendre. Nate Watt, bien qu’il s’acquitte honorablement de sa mise en scène, manque d’autorité et de maturité. Trop souvent, son film s’éloigne du réalisme qu’il aurait fallu atteindre pour optimiser  le travail d’écriture d’Harrison Jacobs ; nous sommes trop près de la série alors qu’il aurait fallu s’approcher du Western noir.
HOPPY - AL BRIDGES
Mais comment réaliser un Hoppy en produisant un film de cette façon ? Nate Watt, en réalisateur finalement original, a essayé de concilier les deux façons de faire, mais n’y est pas parvenu. Je pense que c’était tout simplement impossible. De plus, William Boyd s’est retrouvé avec  un personnage très déstabilisant contrairement aux Hoppy que nous avons l’habitude de voir à chaque film.
L’erreur à mon avis a été de confondre ses amis avec le spectateur lorsqu’il devait se montrer odieux, puis de revenir sur son attitude en nous faisant signe qu’il est obligé de se montrer de cette manière. Je ne suis pas en mesure de donner la réponse à ce manque de traitement  du film. Revient-il au scénario ou au  jeu de William Boyd quelque peu débordé par l’attitude à adopter ?
Pour ma part, je préfère le fameux Texas Ranger avec Buck Rangers sur le même thème qui reste un des Westerns les plus forts sur le sujet. Quoiqu’il en soit Borderland doit être vu tant il y a de choses à décortiquer car je suis encore loin d’avoir tout dit.
  • Ce serait vraiment formidable que Lou, Laurent et Tony se penchent sur ce film pour nous dire ce qu’ils en pensent


  • La gazette de Didier fidèle à l'heure..

vendredi 2 mars 2012

Ghost Town - Harry L. Fraser - 1936

Ghost Town – Harry L. Fraser -1936
Ghost Town réalisé en 1936 par le routier du genre Harry Fraser est un western produit par William Berke. Comme l’on peut s’en douter avec ce dernier, le budget est serré et Fraser doit se débrouiller avec ce qu’il a.  Mais Harry Fraser en a vu d’autres et il dispose de trois atouts. 
Une histoire bien écrite et bien découpée par son adaptateur, Harry Fraser en personne ! De la présence d’un grand acteur Harry Carey et d’Earl Dwire magnifiquement dirigé.
Earl Dwire est un mineur chanceux qui dispose de 10 000 dollars qu’il souhaite investir dans une mine. Il est certain de gagner beaucoup d’argent. Hélas, il est surveillé par Morell (Lee Shumway) et ses deux hommes de main ; salopards en tenue de ville comme Fraser aime montrer ses vilains.
Souvenez-vous de Diamond Trail et de From Broadway to Cheyenne. Les lascars tendent en embuscade à Earl qui fonce à la banque avec sa vieille voiture. Au milieu des balles, Earl fait un écart sur la route montagneuse et la voiture glisse au fond d’un petit ravin (cascade bien réglée). Le vieux est inerte lorsque les bandits surviennent.
EARL DWYRE - HARRY
C’était sans compter sur un vieux cowboy qui arrive à cheval, trainant avec lui une mule de bat. Son nom c’est Cheyenne Harry, une connaissance d’Earl qui lui remet son argent avant que les bandits n’arrivent. Cheyenne a décampé quand les bandits arrivent. Ils ne trouvent rien sur le corps. Le Sheriff Ed Cassidy déboule avec quelques hommes armés et rencontrent Cheyenne. Ils le fouillent et trouvent les 10 000 dollars… Cheyenne est jeté en prison…
L’histoire n’a rien de bien nouveau, mais étant correctement mise en scène et les acteurs interprétant à merveille leur personnage, vous passerez un bon moment avec Ghost Town, même s’il y a un ralentissement du rythme sur la seconde moitié du film.
Harry Carey accuse largement ses 58 ans dans ce film. Il semble très fatigué et ses traits sont ceux d’un homme plus âgé. Toutefois, il conserve toujours son élégance et tout de noir vêtu il joue avec   aisance et une assurance extraordinaire. En réfléchissant bien, était-il un acteur ou bien tout simplement lui-même ? 




  • Pour le casting à votre gauche
  • Pour l'écriture au dessus Didier. 


ED CASSIDY - HARRY
RUTH FINDLAY-DAVID H. SHARPE

jeudi 1 mars 2012

The RoundUp - Lesley Selander - 1941

Richard Dix ..............Steve Payson
Patricia Morison ......Janet Allen
Preston Foster ...........Greg Lane
Don Wilson ................Sheriff 'Slim' Hoover
Ruth Donnelly ............Polly Hope
Douglass Dumbrille ...Captain Bob Lane
Jerome Cowan ...........Wade McGee
Betty Brewer ...............Mary, Child Rescued by Greg Lane
90 minutes

 The RoundUp  - Lesley Selander - 1941
Le jour de son mariage avec Steve Payson (Dix), Janet voit réapparaître son ex petit ami Greg Lane qu'elle croyait mort. Très vite elle est prise entre sa loyauté (minime !) pour son mari et son ancien amour ... Pendant ce temps une bande de bandits fournit illégalement des armes aux indiens ...
Un scénario découpé de manière hachée. On a de la peine à y croire, tant la pseudo loyauté nous paraît inexistante. De plus le personnage incarné par Preston est parfaitement antipathique ce qui ne permet pas d'éprouver de la sympathie pour l'héroine, pourtant fort jolie. Gravitant autour des protagonistes principaux, on trouve Don Wilson et Ruth Donelly qui incarnent respectivement un shérif tranquille et rondouillard et un chaperon plein de sagesse. Steve-Dix reste égal à lui-même malgré tout, dans ce rôle du  fair player bafoué qui observe les rencontres de sa femme avec son ami ... Difficile de bâtir une relation honnête dans ces conditions, non ?
  • Un résumé vu de la fenêtre de notre ami Didier que je trouvais fort interressant !...
N’oublions pas Richard Dix qui fut un acteur très populaire dans les années trente. En 1929, il avait remporté le meilleur rôle de l’année avec  Seven Gates to Balpate et  deux ans plus tard interprétait le rôle de Yancey Cravat dans la Ruée vers l’ouest qui fut couronné le meilleur film de l’année.
Dix a commencé a tourné en 1917 et sa carrière dans le muet est importante. Nous nous rappelons de Vanishing American, le premier grand Western pro-indien de 1925. Mais c’est en 1923 qu’il tourne son premier western : Call of the Canyon de l’excellent réalisateur Victor Fleming, d’après un roman de Zane Grey.
Semblant fort sensible à la cause indienne, Richard Dix incarne de nouveau un indien dans Redskin (1929) de Victor Schertzinger. 
Il faudra attendre 1940 pour que Richard Dix revienne au Western avec Cherokee Strip. Il enchaine avec six autres westerns en trois ans de temps. Aucun n’est un chef d’œuvre, mais tous se situé dans une moyenne honorable.
The Round-up date de 1940 et a été réalisé par Lesley Selander qui échappe habilement  à une histoire ennuyeuse de romance écrite par Harold Shumate jusqu’au ¾ du film. Le dernier quart qui se veut un retournement est d’une maladresse sans pareil de la part de l’auteur et le meilleur des réalisateurs ne pouvait palier à ce manque d’imagination. Shumate nous flanque une attaque d’indiens alors que nous suivions une romance noire proche du thriller. Il nous refera le coup dans Badlands of Dakota et nous transformera Jack McCall (l’assassin de Bill Hickock) en chef indien…
Le jour que Steve Payson (Richard Dix) se marie avec  la belle Janet Allen (Patricia Morison), l’ancien fiancé de celle-ci arrive au ranch des deux futurs époux. Or, Janet était la promise de Greg Lane (Preston Foster). Les deux hommes sont ravis de se retrouver et Greg  obtient la permission de rester sur l’exploitation qui est convoitée par des voleurs de bétails et par les Indiens qui se montrent agressifs.
 Intelligemment, Shumate nous propose de suivre les liens qui tissent Preston et Patricia et leur amour qui renait de ses cendres. La situation devient une véritable torture pour la jeune femme qui refuse les avances de Preston. Les deux jeunes gens se retrouvent à la ville, à l’insu de Richard Dix, et l’attirance devient insupportable… Le Western bascule dans l’adultère et le mélange est judicieux pour le moment.
Richard Dix accuse le rôle peu enviable du mari ainsi que le poids de ses années car il est beaucoup plus âgé que sa femme. Ce qui n’est pas le cas pour Preston Foster, plein de fougue,  qui se montre très séduisant. Or, son élégance et sa belle image de bon camarade s’étiole au fur et à mesure du film et il devient rapidement détestable. Mais il va se racheter en sauvant Richard Dix lors d’une attaque d’indiens. En revanche, Shumate ne se rachète pas avec une fin aussi imbécile et Lesley Selander rate de peu un excellent western.
 Ce trio d’acteurs qui connait bien la comédie et Selander qui filme toutes ses scènes de chassé-croisé s’impose comme un très bon réalisateur. Nous pouvons dire que la Paramount lui a sied à merveille et nous ne pouvons que regretter qu’il n’y soit pas resté. Souvenons nous de son Knight of the Range avec Russell Hayden.

mercredi 29 février 2012

The Vigilantes are coming

The Vigilantes are coming –Ray Taylor/Mack V.Wright - 1936
Un sérial de 12 épisodes mené à la manière d’un ZORRO, une des belles galopades en compagnie de BOB ou ROBERT LIVINGSTON et de ses 2 acolytes RAYMOND HATTON et GUINN ‘BIG BOY’ WILLIAMS, pourchassant une bande de cosaques menés par le Conte Raspinoff  (ROBERT WARWICK) et veulent dans la Californie de 1844 créer une nouvelle colonie Russe, tout cela autour d’une vengeance de famille.
Un sérial qui ne figure pas au panthéon, le déroulement de l’action est répétitif et pas de grand intérêt, sans doute a cause des conditions financières : tourné en 21 jours pour 85 000 dollars est le sérial le moins cher de Republic Picture.
 Cela reste quand même une curiosité à voir.
Une sortie cinéma en France en 90 minutes sous le titre de ‘Zorro l’indomptable’ en 1949.
  • Pour la toile nous avons :
Robert Livingston / Don Loring-The Eagle
Kay Hughes / Doris Colton
Guinn 'Big Boy' Williams / Salvation
Raymond Hatton / Whipsaw
Fred Kohler / General Jason Burr
Robert Warwick / Conte Ivan Raspinoff 
William Farnum / Pere Jose
Bob Kortman / Boris Petroff
John Merton / Rance Talbot
Yakima Canutt / Barsam  




                      
BIG BOY, ROBERT,KAY HUGHES et RAYMOND

mardi 28 février 2012

Dick Foran et Smoke

Dick Foran et Smoke
Ce magnifique palomino, de type quarter horse, crève l’écran ! (A ce sujet, il arrive régulièrement qu’il vole la vedette du film), il n’hésite pas à sauver son maître de situation compliquée, voire même de tuer au nom de la justice. On peut admirer un cheval bien dressé et un équipement passablement chargé. De nombreuses légendes existent à son sujet (palomino gris ou doré ? Un caractère bien trempé ou non ? Une existence particulièrement longue ?). Toujours est-il qu’il apparait dans environ 15 westerns-B entre les années 1935 et 1941, sous les noms Dick's Horse, Red's Horse, Rod's Horse, Chip's Horse, Smoky et le plus courant : Smoke the Wonder Horse.

Il appartenait au Chef Thunder Cloud.




lundi 27 février 2012

Richard Dix


Naissance : le 18 juillet 1893 à St Paul Minnesota
Décès : le 20 septembre 1949 à Los Angeles Californie d'une crise cardiaque 
Nom  : Ernest Carlton Brimmer
Souche : anglaise
Taille :1.83 m (6'), 90 kg
Cheveux : châtains foncés
Yeux : bruns foncés.
Un visage de chérubin au profil volontaire et énergique. Des expressions qui passent d'inflexibles et déterminées mais basculent facilement vers un sourire d'enfant aux yeux pétillants... Un jeu tout en finesse d'une grande sobriété. C'est peut-être ce qui explique la grande versatilité de Richard Dix et  la grande diversité de ses rôles.
Richard Dix était un acteur de premier plan de 1929 à 1943, pour la RKO Radio Pictures. Il est né Ernest Carlton Brimmer le 18 juillet 1893, à St Paul au Minnesota où il fera ses études, puis selon la volonté de son père étudiera pour devenir chirurgien.
Un talent évident sur scène lors de ses début à l'école d'art dramatique de son quartier le conduit à persévérer dans son école.
Une taille de 1m83 pour un poids de 90 kilos en font un sportif qui excellait surtout dans le football et le baseball. Ces compétences lui seront très utiles pour le reste de sa carrière.
Après une année passée à l'Université du Minnesota, il travaille de jour dans une banque puis pour un architecte pour payer sa formation théâtrale le soir, malgré les objections de ses parents. Ses débuts professionnels ont débuté avec l'aide d'une petite société locale, et se poursuivent à New York.
Au grand dam de son père, il poursuit la voie théâtrale aidé par son frère Archie, un chirurgien réputé beaucoup plus âgé qui le soutient dans sa démarche et l'aide financièrement secrètement.
E.H. Southern lui offre $18 par semaine pour jouer les petits rôle dans sa compagnie.
Une de ses premières chances est d'avoir été engagé dans The College Widow, une pièce produite par James Neill et Edythe Chapman Compangy qui avaient besoin d'un jeune homme pour jouer un joueur de football.
Il change ensuite son nom pour celui de Richard Dix et part pour Broadway. Après deux mois sans travail, il rejoint Pittsburgh où il joue pour $35 par semaine ce qui l'amène à travailler à Dallas et à Montreal. 
Engagé à la fin de la première guerre mondiale mais déchargé dès l'armistice signée.
De retour à Broadway il a la chance d'obtenir un rôle dans The Hawk de William Faversham qui le prend sous son aile. Un soir alors qu'il joue dans The Song of Songs il retrouve enfin son père dans sa loge. A Broadway il joue différents caractères dans toutes sortes de pièces avec David Butler et Douglas McLean. Après un an, il retourne à la maison à la mort de son frère. Après des déboires financiers, son père décède à son tour. Entre temps Butler et McLean partent pour Hollywood où ils obtiennent rapidement du succès.
Le décès de son père lui laisse sa mère et sa sœur à charge. Pendant trois ans il soutient sa famille en travaillant dans des théâtres locaux.
En 1920, Il décide de partir pour Los Angeles où il devient un des acteurs principaux pour la Société Morosco en remplacement d'Edmund Lowe (Il fallut 3 semaines aux fans de Lowe pour accepter Dix !) et alla de succès en succès. Après un bref retour à Des Moines où vivent maintenant sa sœur et sa mère qui décèdera en 1924, il retourne à Hollywood, attiré par l'industrie cinématographique.
David Butler l'aide à passer ses tests d'écran et il obtient le rôle de Not Guilty pour la First National ce qui entraina Joseph Schenk à l'engager chez Goldwyn où il tourne Dangerous Curves Ahead, Racing HeartsSouls for Sales. et
Un succès grandissant fait qu'il devient l'une des stars la plus populaire de l'époque. Le succès ne lui monte pas à la tête et il reste un homme simple aimant simplement bavarder avec tout un chacun.
A 37 ans "Dickey" Dix est toujours un célibataire convoité. Louella Parson l'interviewe en 1931 et le presse de révéler le nom d'une fiancée et une date de mariage. Alors qu'il répond "un jour", elle répliqua "mais vous avez parié que vous seriez marié dans l'année" sa réponse fusa "mais je n'ai pas dit quelle année" ! Dans le même interview, il révèle qu'il cherche une femme ayant le nez de Norma Shearer, les yeux de Bebe Daniels, la voix d'Irene Dunne et les cheveux d'Ann Harding ... avec la personnalité de Louella Parson !
Mais le 20 octobre 1931 (certaines sources citent septembre) il épouse Winifred Coe de San Francisco avec laquelle il a une fille Martha Mary Ellen. Ils s'étaient rencontrés 6 ans auparavant et correspondaient depuis ce temps. Divorce en 1933.
Il épousera en seconde noce Virginia Webster le 07 mai 1935 (ou le 19 juin 1934 voire le 29 juin, enfin ça dépend des sources !) Des jumeaux naitront  - Richard (qui décèdera d'un accident à l'âge de 18 ans en laissant une petite fille) et Robert (qui suivra ses traces en devenant acteur à son tour). Le couple adoptera  aussi plus tard une petite fille, Sarah Sue.
Richard Dix était considéré par tous comme un homme réglo. Grand, scrupuleusement honnête, charmeur, sain, travailleur, direct et sincère, il semble que tout le monde l'appréciait. Il détestait toute référence à son physique ou à ses fossettes et était hostile aux photographes qui le mettaient trop en valeur. Il était de plus très modeste en ce qui concerne ses talents d'acteur.
Fan de sport et  bon athlète lui-même lorsqu'il en avait le temps. Il assistait volontiers à des matchs de boxe, aimait la chasse et la pêche, le golf et jouait volontiers au tennis. Il avait un chenil de 15 chiens setters llewellyn  qu'il élevait.
Dans les montagnes de Santa Monica près de Topanga il achète un ranch de 148 acres de 15 pièces tout confort, sans le téléphone ! 
Son physique et ses traits sombres en faisaient un acteur de western par excellence. Ses capacités athlétiques l'ont mené au rôle vedette de Paramount's Warming Up (1928), une histoire de baseball et aussi le premier long métrage du studio avec synchronisation et des effets sonores.
Une voix profonde et grave lui permet de passer au parlant sans problème.
Sous contrat avec Paramount depuis 1923, à l’avènement du parlant il est impatient de passer  au parlant mais en 1927 Paramount souhaite l'obliger à tourner des muets pour les villes de provinces et les audiences sur d'autres continents. La goutte fait déborder le vase lorsque Paramount rachète les droits de Quicksands pour le ressortir et bénéficier de la popularité de Dix. Celui-ci offre $1 million cash pour racheter son contrat le liant à Paramount qui refuse en renonçant toutefois à ressortir le film mais en lui offrant un contrat de 52 semaines à $ 4'500 par semaine.
Premier film parlant pour Paramount en 1929, année où il quitte cette compagnie pour la RKO pour tourner Seven Keys to Bladpate.
Engagé par la RKO Radio Pictures en 1929, leur première collaboration débute par un triomphe, Seven Keys to Baldpate (1929).
En 1931, il est nominé pour un Oscar du meilleur acteur pour sa prestation magistrale dans Cimarron (1931). Le film remporte l'Oscar de la meilleur image.
Durant les années 30, Richard Dix fait un carton au box-office de la RKO, en figurant dans des drames policiers, des fictions, des westerns, etc.
Vers le milieu des années 40, il apparait dans une série tirée d'une émission de radio, "The Whistler", une série de films mystérieux et noirs tournés pour la Columbia.
En 1943 sa santé commence à se dégrader. Souffle court et hypertension, il réduit ses efforts physiques et se retire de l'industrie cinématographique en 1947. En octobre 1948, il a une crise cardiaque. Peu de temps après, il vend le ranch et entreprend un voyage en Europe avec sa femme. En Aout 1949, en embarquant à Cherbourg, il refait une crise cardiaque et est hospitalisé à New York. Désireux de rentrer chez lui, sur le chemin de retour il est à nouveau hospitalisé à Chicago, demande à rentrer en avion à Los Angeles où il décède au Presbyterian Hospital le 20 septembre 1949, à l'âge de 56 ans.
Texte anglais sur
Les mémoires de son fils Bob

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