The Topeka Terror - Howard Bretherton - 1945

Allan Lane, Linda Stirling, Earle Hodgins, Twinkle Watts, Roy Barcroft, Bud Geary, Tom London, Frank Jaquet, Jack Kirk, Eva Novak, Robert J. Wilke, Hank Bell

Lors de la fameuse Cherokee Strip Un propriétaire de saloon s'associe avec un vieil ami peu scrupuleux (Barcroft) pour forcer un agent territorial criblé de dettes acquises à la roulette (truquée comme il se doit !) à falsifier le livre enregistrant les parcelles attribuées aux colons ...

Un agent gouvernemental infiltré (Lane) va faire le ménage ...

 

 

La trame est toujours un peu la même, et les ingrédients idem : un agent infiltré, une famille monoparentale (presque toujours un père âgé avec une jeune fille séduisante et une petite fille - mais où sont les mères, à la fin ??), un sidekick amusant (ici Don Quixote 'Ipso-Facto' Martindale joué par Earle Hodgins), la mort du père qui déclenche les hostilités, une bonne dose d'humour, une immense dose d'action dont de nombreux combats de boxe et peu de romance, bref, quand les ingrédients font une bonne sauce, pourquoi changer ?

Robert Livingston

Robert  Livingston 1904 - 1988

Né à Quincy, Illinois le 9 décembre 1904.
Commence sa vie professionnelle comme journaliste en Californie avant de suivre des cours de comédie à la Pasadena Playhouse.
Il commence peu de temps après une seconde carrière au temps du muet dans des rôles mineurs chez différents studios à Hollywood et finalement signe un contrat avec la MGM au tout début du parlant à la fin des années 20.
Autour de 1936, Bob est contacté par Nat Levine (Republic Pictures). Ce dernier est alors à la recherche de nouveaux talents pour les westerns de la firme. Et il devine chez l'aîné des Randall un fort potentiel.
Robert Edgar Randall signe alors un contrat avec Republic et change son nom en Bob Livingston (il choisi le nom de sa mère comme nom d'usage).
De là, Bob va connaitre la plus belle période de sa carrière.
Son premier rôle en tant que vedette est dans le serial "THE VIGILANTE ARE COMING", en 12 chapitres réalisé par Mack Wright et Ray Taylor.
Mais c'est surtout son rôle de Stony Brooke dans la série "THE THREE MESQUITEERS" qui marquera sa carrière.
En tout, 29 westerns réalisés entre 1936 et 1941.
Durant cette période, Bob a envie de tourner d'autres films pour le studio.
C'est John Wayne qui le remplacera dans le rôle de Brooke dans huit films de la saison 1938-1939.
Son contrat terminé, il passe chez un concurrent à savoir PRC en décrochant au passage le rôle du "LONE RANGER".

Il succède à George Houston pour 6 films, tournés en 1942 et 1943.

En 1944, il retourne signer un second contrat chez Republic afin de remplacer Eddie Dew dans le rôle de "John Paul Revere". Même avec Smiley Burnette comme sidekick, la mayonnaise ne prenait pas.

Alors Republic a essayé la carte Livingston pour relancer le personnage. Mais là encore, rien de probant.

Un Smiley qui d'ailleurs sentant le vent tourner, ne tarde pas a quitter Livingston pour rejoindre un jeune cow-boy héros prometteur en la personne de Sunset Carson.

Après quelques films, il joue les seconds rôles, même les "Bad Guy" dans certains westerns de Tim Holt chez RKO ou encore auprès de Gene Autry chez Columbia.

Il met un terme à sa carrière de comédien dès le début des années 50.

Le producteur Sam Sherman le fait brièvement revenir à l'écran pour trois films dans les années 70.

Le 15 août 1987, au centre équestre de Los Angeles, Gene Autry remet un GOLDEN BOOT AWARD à Bob Livingston en reconnaissance de sa carrière dans le Western.

Il décède le 7 mars 1988.

Down Texas Way - Howard Bretherton - 1942

♣ Est la 6e aventure des Rough Riders

♣Les "Rough Riders",U. S. Marshals Buck Roberts (Buck Jones) et Tim McCall (Tim McCoy) se rendent au Texas pour rendre visite à leur vieil ami U. S. Marshal Sandy Hopkins (Raymond Hatton). Celui-ci disparait, suspecté du meurtre de John Dodge (Jack Daley), qui possède pratiquement toute la ville excepté l'hôtel de Sandy. Le meurtre a été commis par l'un des hommes de Bart Logan (Harry Woods), qui complote pour s'emparer de la ville...

♣Une histoire sympathique qui ne casse rien. Original toutefois : une mère qui réapparait au bon moment pour prendre possession de la fortune de son mari décédé  ...

♣58 mn en VO et au générique nous avons.

Buck Jones / U. S. Marshal Buck Roberts

Tim McCoy /U. S. Marshal Tim McCall

Raymond Hatton/U. S. Marshal Sandy Hopkins

Luana Walters / Mary Hopkins

Dave O'Brien / Dave Dodge

Lois Austin / Stella

Glenn Strange / Sheriff Trump

Harry Woods / Bert Logan

Tom London / Bartender Pete

John Merton / Henchman Steve

Silver / Silver, Buck's Horse

Outlaw Women / Femmes hors la loi – Sam Newfield- 1952

Un western parodique du tâcheron du western B, Sam.

Dur .dur ….le Far West avec les femmes qui font la loi….

Surtout dans le désert de New Mexico où se trouve la bourgade de Las Mujeres qui est contrôlée par la dure Iron Mae McLeod propriétaire du Paradis Saloon  aidée de ses amazones  qui mènent la bourgade à la baguette.

Lors d’une attaque de stagecoach le jeune docteur Woody Callaway se trouve à débarquer dans la bourgade et va être de suite courtisé par Beth Larabee et aussi par sa sœur Ellen.

Mais ce dernier a un véritable penchant pour Beth et va prendre en main la ville pour rétablir l’ordre et  procéder aux élections pour sortir la ville des griffes de MAE.

Pendant ce temps le chef d’une bande de hors la loi, Frank Slater, opère dans la région   et demande à sa complice Mae  des renseignements sur un chargement d’or expédié par la banque  mais elle refusera de partager le butin. Mae ne l’entend pas de cette oreille et va envoyer ses amazones déjouer le vol.

Délesté de son de butin Frank va attaquer le repaire d’Iron Mae avec une belle fusillade où les hors la loi seront abattus….et enfin les amazones vont pouvoir convoler avec les notables….

Le générique:

Marie Windsor/Iron Mae McLeod

Richard Rober /Woody Callaway

Carla Balenda / Beth Larabee

Jackie Coogan / Piute Bill

Allan Nixon / Dr. Bob Ridgeway

Jacqueline Fontaine/Ellen Larabee

Richard Avonde / Frank Slater

Maria Hart / Dora, the Bouncer

Leonard Penn / Sam Bass

Tom Tyler / Chillawaka Charlie 

A Desert Wooing - Jerome Storm - 1918

A New York. Une veuve continue à mener grand train de vie malgré ses moyens qui se sont considérablement réduits à la mort de son mari.

Son fils Billy (Spere) et sa fille Avice (Bennett) ne semblent guère s'en préoccuper.

Avice est courtisée par le Dr Van Fleet (MacDonald) un homme sans trop de scrupules qui souhaiterait l'épouser mais Avice affirme cyniquement vouloir épouser un homme riche "bien qu'elle l'aime à sa manière".

Un jour le docteur fait la connaissance d'un roi du cuivre arizonien, Barton Masters (Holt) venu avec son vieil ami Keno (Lockney) : Poussé par l'appât d'un gain qui lui parait facile, il manigance pour qu'il fasse la connaissance d'Avice. Malgré les mises en garde de Keno, Barton tombe amoureux et épouse la jeune femme.

Le jeune couple ainsi qu'une cour composée de la famille Bereton et du docteur toujours dans la course se rend au ranch Barton. Si Billy se sent enfin vivre, Avice méprise Barton et Van Fleet essaie de s'imposer.

Alors que Barton doit s'absenter deux jours il profite de pénétrer dans la chambre d'Avice qui n'est pas disposée à se laisser détourner du droit chemin. L'un de ses cowboys semblant avoir une intuition, Barton revient au ranch et surprend Van Fleet dans la chambre de sa femme ...

Le drame dans toute sa splendeur.

La petite citadine qui épouse pour sa fortune le "campagnard" qu'elle méprise, la vie rude et le désert qui lui apprennent à vivre ... bien sûr c'est un thème déjà vu mais il y a toujours quelques scènes intéressantes dans ce genre d'action.

Outre le plaisir qu'on a de découvrir Jack Holt et sa célèbre mâchoire d'acier encore bien jeune, on peut voir l'actrice australienne Enid Bennett (femme de Fred Niblo avec lequel elle a eu trois enfants et avec lequel elle vécut jusqu'à sa mort) et Charles Spere, un acteur dont la carrière s'arrête brutalement en 1924 dans un rôle très sympathique.

Dans le rôle du peu fréquentable docteur on a Donald MacDonald qui nous gratifie d'une prestation crédible bien que légèrement tirée par les cheveux. Mais bien sûr il a l'excuse d'avoir perdu la tête pour Enid Bennett dont le rôle est par contre moins net : jeune fille gâtée sans scrupule qui bien que reconnaissant avoir un peu honte épouse un homme sans amour tout en laissant entendre qu'elle aime le docteur (oui, d'accord "à sa façon") ... et qui tourne sa veste au final. Je sais, c'est certainement possible mais j'ai toujours de la peine avec ce genre de rôle plutôt tiède qui se réveille au final.

Visiblement Avice cuisine fort mal à voir la tête de Jack Holt/Barton Masters qui se force à manger pour lui faire plaisir !

A relever les chevaux particulièrement beaux (avec du pur sang vu la forme de lévrier du cheval de Jack Holt)

On trouve ce film chez Oldies, l'image, comme souvent, n'est pas formidable et la musique est composée des morceaux qu'on entend habituellement (à force on finit par ne pas faire attention !)

Une durée de 58 minutes environ.

Enid Bennett / Avice Bereton

Jack Holt / Barton Masters

Donald MacDonald / Dr. Fortescue Van Fleet

J.P. Lockney / 'Keno' Clark

Charles Spere / Billy Bereton

Elinor Hancock / Mrs. Bereton

 

Tombstone Canyon – Alan James - 1932

Tombstone Canyon est un film étrange, sorti d’une bande dessinée, mais qui vous laisse un parfum de fantastique mêlé d’aventure et d’extase à la fois.
Alan James, une fois de plus réalise un Western sorti des sentiers battus avec une poignée de dollars,.
 Cet homme-là a le sens des paysages, des personnages et qui a l’art de savoir raconter une histoire. Un autre réalisateur que lui en 1932, nous aurait sorti un navet avec ce Tombstone Canyon. Mais sous l’œil de sa caméra, il nous offre un western original d’une splendeur ahurissante.

Le deuxième atout de ce film est son paysage. Il a été tourné dans le Red Rock Canyon et Ted McCord, une fois de plus, nous balance une photographie qui vous décolle de votre fauteuil. 
Vous n’avez qu’une hâte après avoir vu ce chef d’œuvre des thirties, emmener votre famille dans ces lieux et retrouvez les endroits où Ken a combattu la bande de Sylkes.
Ken Maynard dégage un magnétisme inexplicable et son cheval Tarzan accomplit des prouesses comme à son habitude. À l’époque, son cheval a été jugé comme l’animal le plus intelligent, mais j’en arrive à me demander si les gars n’avaient pas raison.
Pardonnez- moi si je dois vous dire que je vais revoir ce Western B demain, car il m’en a tellement foutu plein la g… qu’il faut que je le revoie pour être clair dans mes idées. C’était tellement beau que je ne n’ai pas tout cerné.
En tout cas, il n’est pas étonnant que ken Maynard ait été un des cowboys numéro un des thirties.

Au générique :
Ken Maynard / Ken

Cecilia Parker /Jenny Lee

Sheldon Lewis / Matt Daley

Frank Brownlee / Alf Sykes

Jack Clifford / Newt

George Gerwing / Clem Sykes

Lafe McKee / Colonel Lee

Edward Peil Sr. / Sheriff 

Wild Country - Ray Taylor - 1947

avec Eddie Dean, Flash (son cheval), Roscoe Ates, Peggy Wynne, Douglas Fowley,

Un méchant prisonnier, Rip Caxton, s'enfuit et se rend à Silver Springs se venger de l'homme qui l'a fait emprisonner, le shérif  Devery. 

Rip Carson est connu pour porter un chapeau dont la bande est parsemée de pois blancs. Le shérif Devery est mis en prison sous un faux prétexte grâce aux complices de Rip menés par le propriétaire du saloon Clark Varney. Le US Marshall envoie Eddie Dean et son compagnon Soapy à la recherche du convict évadé et découvre à son arrivée à Silver Springs que son vieil ami Devery a été abattu. Il fait donc porter à Soapy un chapeau à bande à pois et l'envoie au saloon. Les consommateurs croient voir l'affreux Rip et les bandits voient là une manière de faire porter le chapeau (si j'ose me permettre !) à Soapy. Pendant ce temps Dean retrouve la fille de Devery que les bandits aimeraient déposséder de son ranch ...

Je le dis d'emblée, je n'ai pas croché du tout. Je n'ai pas compris le but du réalisateur ? un film comique, un film d'action, un film chantant ? pour moi un navet en tout cas. Eddie Dean n'a ni le charisme ni la fougue d'un Dick Foran par exemple, les chansons semblent peu appropriées et hors de propos. Quelques scènes ne tiennent même pas la route : par exemple au début Dean met pied à terre, trifouille un long moment sa selle et sa bride sans raison (ridicule scène qui ne sert qu'à meubler du temps). Il le refera un peu plus tard.

Soapy en fait beaucoup trop, il finit par faire presque mal au coeur vu la bêtise qu'il démontre. Un point positif ? la voix de Eddie Dean n'est pas mauvaise du tout loin de là. Les Sunshine Boys sont charmants et chantent joliment eux aussi. Mais le tout n'est pas une réussite.