avec Guy Madison, Rhonda Fleming, James Griffith, Hank
Worden,
80 minutes
Steve Daley est emprisonné et condamné à mort pour avoir abattu un homme en légitime défense par le juge véreux d'une ville qui compte s'enrichir en lui proposant un marché douteux. La veille de la pendaison, avec la complicité du shérif il propose au condamné sa liberté en échange d'un mariage avec une inconnue. Steve accepte et se retrouve face à une belle rouquine, Cheyenne, une femme qui a besoin de pouvoir produire un mari pour reprendre les affaires de son père négociant de fourrures qui vient de décéder. Cheyenne a été partiellement élevée par les indiens et a négocié les droits de passage sur leur territoire mais elle ne veut certainement pas s'encombrer d'un mari et c'est la raison pour laquelle il ne doit rien connaitre de sa vie.
Après que la belle se soit éclipsée discrètement, son certificat de mariage en poche, Steve est sur le point de quitter la ville lorsqu'une balle tirée par Slow Karp le tueur à la solde du juge qui compte bien éliminer le témoin génant manque l'atteindre. Sauvé par son ami Podo venu le rencontrer il se retrouve chez John Parnell le concurrent de Cheyenne qui a eu vent du mariage et qui lui propose un plan pour s'emparer de l'entreprise de Cheyenne. Steve rejoint donc le convoi de Cheyenne et s'impose en tant qu'homme et mari ...
Beaucoup de points peu clairs et d'invraisemblances dans ce film. Ainsi Cheyenne est sensée avoir deux enfants qu'on n'aperçoit jamais et Podo a quand même abattu un shérif sans que personne ne semble s'en soucier. Et que dire du grand lit dans le chariot de la belle qui possède un nombre de toilettes adaptées à toutes les situations ?
Bien sûr ce n'est pas très important puisque l'action est centrée sur la relation entre la belle et réticente Rhonda/Cheyenne avec le non moins séduisant mais persévérant Guy Madison. Un film macho écrit par une femme nommée Adele Buffington qui a écrit aussi sous le nom de Jess Bowers ou de Colt Remington, des films pour Johnny Mack Brown ou Whip Wilson et dont la carrière s'étend des années 20 au années 50. Les caractères sont peu développés : Cheyenne est montrée comme une femme sans profondeur ou conscience mais avec de belles formes (!) qui ne pense qu'à son entreprise, Steve est un poil plus ambigu mais sans plus. Toutefois tous deux sont fort jolis à regarder.
L'autre attrait de ce film est James Griffith dans le rôle du tueur qui n'a jamais été amoureux...
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