Lorsqu’on évoque Guinn Big Boy Williams, on pense aussitôt au fabuleux western de Michael Curtiz Les Conquérants (Dodge city), et tout particulièrement à sa célèbre bagarre dans le saloon. Mais Big Boy avant d’être le second d’Errol Flynn avait été une star des cowboys de l’écran. On se souvient de lui dans Danger Trail et Law of the 45 du début des thirties, mais avant c’était une vedette à part entière. Il est difficile de voir ses Westerns, mais le hasard m’a permis d’en voir quelques uns…
Eagle’s claw fait partie de son premier contrat de westerns qu’il a tourné durant sa période muette sous la houlette de Charles R. Seeling pour la firme la Aywon.
Il en tourne 25 entre 1921 et 1925.
Hormis le fait de découvrir cet acteur en jeune premier, on reste très déçu. Bien que le réalisateur Charles Seeling, un routier du genre, tente de dynamiser l’histoire qui est totalement dépassée aujourd’hui (elle l’était vraisemblablement à l’époque) il n’arrive pas à nous captiver avec son cowboy qui vient d’hériter d’une mine. Il y a une bagarre terrible avec le méchant de service (eh oui, déjà) Jack Meehan dans une cabane.
Big Boy, après avoir laborieusement grimpé sur un arbre se jette par la fenêtre de cette cabane à plusieurs mètres. Mais les trucages et cascades sont tellement mauvais que l’on n’adhère à aucune scène. Lafe McKee, ce bon vieux grand-père qui semble éternel dans ces westerns B est au rendez vous. C’est le papa de la belle demoiselle avec qui Big Boy va se marier à la fin, mais on le savait déjà depuis la première minute…
- A la plume Didier et la mise en page Jica..... SO LONG