May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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vendredi 24 mars 2017

Black Bart

Black Bart 1830 - 1917

‘The Mysterious Outlaw’
Son véritable nom est, sous réserve, Charles Earl Bolton (ou Bolles ou Bonis ou Bowles) et il se fera prénommer Black Bart.
Charles est né en 1830 probablement dans le comté de Jefferson à New York.
Fils de John et  de Maria, issu d’une famille nombreuse avec 7 frères et sœurs.
Vers 1850, il prend part en Californie à la ruée vers l'or et commence à prospecter le long de la North Fork dans le comté de Butte dans les environs de Sacramento.
En 1854 Charles repart pour l’Est où il va se marier avec Mary Elisabeth Johnson avec laquelle ils auront 2 filles.
En 1862 il décide de participer à la guerre de Sécession et s'engage comme volontaire dans la Compagnie B du 116e Régiment d'Infanterie de l'Illinois, il  participera à de nombreuses batailles.
Revenu à la vie civile en juin 1865 il mène une vie paisible de fermier dans l’Etat de  l'Iowa. Cette vie sera trop monotone pour lui et il repart à l’aventure en 1867 dans les mines d’or du Montana et de l’Idaho mais l’argent n’est pas facile à gagner pour lui.
La solution Charles va la trouver avec la Wells Fargo qui entre dans la légende en desservant  le Montana et L’Idaho avec des conducteurs courageux mais avec aussi des bandits qui les dévalisent, Black Bart faisant parti de ces derniers plutôt que des conducteurs.
Sous le nom de Black Bart il traque et dévalise la Wells Fargo en allant jusqu'à l’Oregon et la Californie couchant à la belle étoile, une vie qui semblait bien lui convenir mais hélas cela ne va pas durer.
Sur 6 ans il  dévalisera 28 diligences et laisse sur le site à chaque fois un poème comme signature.
Black Bart sera  traqué par le détective James B. Hume qui  un beau jour trouvera un mouchoir perdu lors d’un hold-up avec la marque d’un hôtel de San Francisco où Black loge tranquillement entre ses vols.
Ainsi capturé, le parcours de Black Bart prit fin en 1883 et il sera emprisonné pour 6 ans à San Quentin mais sera relâché pour bonne conduite après 4 ans.
Black Bart libéré va disparaître dans la nature et plus personne ne le revit.
La légende dit que la compagnie de la Wells Fargo lui versa une pension de 200 $ par mois à sa sortie de prison mais la Wells Fargo s niera toujours cette affirmation.
On pense que Black Bart est mort à New York en 1917 ou à Virginia City tué par un conducteur de diligence en 1888.
Ses exploits sur les écrans :
1910 The Desperado avec Fred Church.
1918 Keith of the Border avec Norbert Cills.
1922 The Crimson Challenge / La justicière avec Clarence Burton.
1925 Zander the Great / L'amazone  avec George Siegmann.
1926 The Last Chance  avec Merrill McCormick.
1948 Black Bart / Bandits de grands chemins  avec Dan Duryea.
Voici 2 poèmes (Source Wikimédia)
 
Black Bart a laissé seulement deux poèmes authentiques.
Le premier fut laissé sur le lieu du braquage du 3 août 1877 dans une diligence qui allait de Point Arenas à Duncan Mills :
''En anglais :
I've labored long and hard for bread,
For honor and for riches,
But on my corns too long you've tred,
You fine-haired sons of bitches
En français :
Longtemps j'ai peiné pour du pain,
Pour l'honneur et pour la richesse,
Mais vous m'avez trop marché sur les pieds,
Jolis fils de putains.
 Le second poème fut laissé sur le lieu de son braquage du 25 juillet 1878 dans une diligence qui allait de Quincy à Oroville. On y lit:
 
Here I lay me down to sleep
To wait the coming morrow,
Perhaps success, perhaps defeat,
And everlasting sorrow.
Yet come what will, I’ll try it once,
My condition could't be worse;
And if there is money in that box,
Tis munny in my purse.
 
En français :
Ici je m'allonge pour dormir
pour attendre le lendemain,
peut-être le succès, peut-être la défaite,
et le chagrin éternel.
Laissez venir ce qui arrivera, je l'essaierai,
ma condition pourrait être pire;
et s'il y a de l'argent dans cette boîte
C'est de l’argent dans ma bourse

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