The Phantom Empire – Otto Brower/B. Reeves Eason -1935

 

 Tout droit sorti de l’écurie Mascott avec  2 spécialistes des serials, le réalisateur Brower et le réalisateur Eason  qui sera là pour le tournage des actions.

Pour la production nous trouverons le fidele Nat Levine.

Ce dernier voulait mettre Ken Maynard en vedette mais il sera tellement harcelé depuis 1933 par Gene Autry qu’il finira  par céder à une condition qu’il prenne des leçons de monte avec Yakima Canutt.

Le Singing cowboy ne touchera que 500 Dollars sur un budget total de 70 000 Dollars.

Cela ne l’empêchera pas de devenir une star par la suite et d’amasser l’une des plus grosses fortunes des US…

Un serial entre western, science fiction et musical,  la plus grosse part du budget sera consacrée aux effets spéciaux des maquettes que préparent 2 techniciens les frères Howard et Theodore Lydecker.

L’histoire :Gene Autry chante joyeusement ‘UncleNoah’s Ark’ qu’il diffuse quotidiennement dans sa ‘Radio Ranch’.

Notre Singing ne sait pas que sous ses bottes se trouve un gisement de Radium convoité par une bande de scientifiques véreux dirigés par Lord Argo  et qui veulent à tout  prix s’accaparer des lieux pour exploiter la mine.

Malheureusement sous le ranch se trouve aussi le continent oublié de Murania qui abrite les survivants de Mu.

Sur ce royaume règne la reine Tika   dirige une milice  qui surgit à la surface avec des casques et des costumes et  mène la vie dure aux gens du haut sous les grondements sinistres des galops de leurs chevaux.

 Gene Autry sur son cheval Champion et avec son fidèle Sidekick Oscar  sont donc poursuivis par les véreux qui veulent s’approprier son ranch et par le peuple de Murania qui tient à son existence secrète.

En outre Gene sera accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis et va accepter l’aide de Frankie et de Betsie (Championne de voltige de rodéo vue dans le serial ‘Fighting with Kit Carson’ aux cotés de Johnny Mack Brown).

 Cette dernière créative d’astuces et d’idées tordues va créer une association : les Thunders riders qui auront une tenue composée de capes et casques  fait à base de seaux …

 Gene sera obligé de se démener pour échapper à la prison, de  faire face aux rayons d’un canon puis inanimé sur un tapis roulant sera  transporté vers un robot qui veut le griller  au chalumeau…

On aura droit dans ce sérial  à une véritable avancée technologique comme  télévision, postes de radios portables, machines à régénérer les blessés, ascenseurs vertigineux, chambre de désintégration et pour finir des rockets à têtes chercheuses pas mal non !..…en 1935 Bon ok!.. d’accord …une aventure un peu vieillotte et disjoncté…

 

 Le serial est parut en France sous le titre de ‘L'empire des fantômes’ à prendre avec des pincettes je ne suis pas sur !...source IMDB

Le générique

Gene Autry ... Gene Autry

Frankie Darro ... Frankie Baxter

Betsy King Ross ... Betsy Baxter

Dorothy Christy ... Queen Tika

Wheeler Oakman ... Lord Argo

Charles K. French ... Mal

Warner Richmond ... Rab

J. Frank Glendon ... Professor Beetson

Smiley Burnette ... Oscar

Peter Potter ... Pete

 

 12 chapitres pour une durée de 245 minutes.

1/The Singing Cowboy

2The Thunder Riders

3/The Lighting Chamber

4/Phantom Broadcast

5/Beneath the Earth

6/Disaster from the Skies

7/From Death the Life

8/Jaws of Jeopardy

9/Prisoner of the Ray

10/The Rebellion

11/The Queen in Chains
 12/The End of Murania

Smoke Lightning - David Howard - 1933

George O'Brien, Nell O'Day, Betsy King Ross, Frank Atkinson, Morgan Wallace

63 minutes

Smoke (O'Brien) et Alf (Atkinson)  arrivent un soir pluvieux dans une petite ville. Smoke décide de jouer une partie de poker à la table d'un saloon où sont déjà attablés un certain Blake et le shérif Kyle (Wallace). Celui-ci triche sans vergogne dans le but que Blake se défasse de son ranch. Or il se trouve que c'est Smoke qui remporte le jackpot et le ranch en trichant pour contrer le shérif. Plus tard les deux amis décident de retrouver Blake pour lui rendre sa mise mais ils arrivent trop tard car il vient de commettre l'irréparable.  

Les deux amis se rendent donc au ranch et découvrent que Blake a laissé une petite fille prénommée Betsy et que celle ci n'a aucun parent proche. Betsy est un vrai garçon manqué et vit seule avec une femme à tout faire Sawyer. Smoke décide alors de rendre le ranch à la petite fille par un acte notarié et décide de l'élever avec l'aide de Alf qui insiste grâce à Sawyer pour envoyer Betsy à l'école. La maitresse d'école est une jolie femme qui craque assez vite pour Betsy et aussi pour Smoke. Mais le shérif ne l'entend pas de cette oreille et se montre prêt à tout pour s'emparer du ranch : il fait arrêter Smoke pour le meurtre de Blake et envoie un imposteur se faisant passer pour un oncle de Duluth à la petite Betsy ...

Un western hors norme et presque urbain. Les premières scènes nous montrent une petite ville dans laquelle chevaux et voitures font bon ménage. Il pleut et deux cavaliers avancent tout dégoulinant. Ce film est l'occasion de découvrir un George O'Brien très paternel envers de la petite Betsy qui fait des acrobaties éblouissantes avec son cheval. Par contre on y trouve peu d'action par rapport aux westerns que l'on peut voir habituellement, même s'il y a une course poursuite et quelques échanges de coups de feu. En échange on a droit à une très jolie histoire bien sympathique qui se termine en apothéose avec un George O'Brien arrivant à toute vapeur sur son fidèle destrier Mike pour sauter sur un train et récupérer la petite Betsy. Le final est captivant et la tension bien présente. 

La romance entre Nell O'Day n'est pas particulièrement convaincante mais permet une rencontre assez amusante. George décide d'aider la jeune femme à ne pas se mouiller pour monter dans sa voiture, s'encouble et tombe dans une grosse flaque d'eau, Miss Dorothy dans ses bras. Les scènes où les deux hommes s'occupent de la petite fille qui a tout d'un garçon manqué qui a bien de la peine à porter des robes sont sympas à regarder. Une chouette histoire qui se suit sans temps mort et un scénario qui sort des sentiers battus.


Notez que les affiches des films Fox de cette époque sont franchement toutes magnifiques !