No Name on the Bullet / Une balle signée X - Jack Arnold - 1959

Un cavalier vêtu de noir s'approche de la petite ville de Lordsburg. A son arrivée il est observé par les habitants qui se montrent méfiants à son égard. Après avoir pris une chambre à l’hôtel, son nom se passe de bouche à oreille comme une trainée de poudre, il s'agit de John Gant, un infaillible tueur professionnel très réputé. Dès lors certains habitants à la conscience peu nette se sentent menacés et tentent de se débarrasser de l'indésirable visiteur.

Pendant ce temps John Gant, très à l'aise, fait la connaissance du fils du maréchal ferrant, Luke Canfield, le docteur de la petite communauté. Entre les deux hommes le respect semble de mise même si Luke ne comprend pas les motivations de John. 

Un mineur croit que le banquier en veut à sa peau, un couple désabusé Fraden pense que le tueur est envoyé par l'ex de Madame. Du coup chacun persuadé d'être la cible du tueur va agir pour se protéger ...

 

J'étais persuadée d'avoir déjà écrit un topo sur ce film, à ma grande surprise ce n'était pas le cas !

Un western original. L'action est davantage psychologique que physique, les protagonistes se montrent presque tous plutôt lâches ou malhonnêtes. Du coup évidemment John/Audie a l'apparence d'une espèce d'ange justicier. 

Les caricatures sont un peu trop appuyées à mon goût. Le couple Fraden réagit de manière disproportionnée comme il sied au minable qu'est Lou Fraden, sa femme Roseanne Fraden est désabusée, le banquier Thad se suicide, Luke/Charles Drake est pontifiant et engoncé dans une morale sirupeuse. 

John/Audie se montre plutôt amusé de voir l'embarras causé par son passage en ville. Malgré tout il n'est pas très crédible dans ce rôle d'homme sans conscience sociale. 

Pour dégotter sa cible il n'hésite pas à se montrer aimable avec la fille du juge Benson, qui, inconsciente, dévoile l'identité de son père. 

Apprenant par la fille que son père qui n'a plus que quelques mois à vivre est prêt à se faire tuer pour empêcher ses concitoyens de s'autodétruire, le tueur fait croire au juge qu'il a molesté sa fille. 

Si le juge se savait la cible de ses anciens associés, mafieux d'après ses dires, il aurait pu se montrer en plein jour depuis le début du film ! Et si John croyait à ses propres paroles, il aurait peut-être eu des scrupules à travailler pour des mafieux ! 

J'ai bien aimé la rencontre (très improbable quand même) de ce docteur qui ferre le cheval de John et qui précise qu'on voit la valeur d'un homme à la manière dont il traite sa monture. Un animal magnifique soit dit en passant. Il y a aussi deux vieillards très amusants qui se traitent mutuellement de menteurs. Visiblement le tueur ne leur fait pas peur !

Par contre j'ai trouvé dommage que la partie d'échec ne soit pas davantage mise en valeur dans l'aspect symbolique qu'elle représente. Audie a évidemment les pièces rouges (tiens ?), et Charles les blanches.

La morale finale est très lourde : c'est la défaite de l'ange exterminateur face au bien pensant. C'est plutôt gnangnan, non ?

Le lieu de tournage: Universal Studios - 100 Universal City Plaza, Universal City, Californie

77  minutes

	Audie Murphy	...	John Gant
	Charles Drake	...	Luke Canfield
	Joan Evans	...	Anne Benson
	Virginia Grey	...	Roseanne Fraden
	Warren Stevens	...	Lou Fraden
	R.G. Armstrong	...	Asa Canfield
	Willis Bouchey	...	Buck Hastings
	Edgar Stehli	...	Judge Benson
	Simon Scott	...	Reeger
	Karl Swenson	...	Stricker
	Whit Bissell	...	Pierce
	Charles Watts	...	Sid

Red Sundown / Crépuscule sanglant - Jack Arnold - 1956

Dans une région aride, un cavalier aperçoit un homme titubant sur ses jambes. Après l'avoir rejoint et lui avoir offert de l'eau, le cavalier se présente : Alec Longmire. Il se trouve qu'il vient de sauver Bud Purvis, un autre gunslinger plus âgé. 
Les deux hommes sympathisent et se rendent dans un petit pueblo. Dans la Cantina Paseo, Alec dépose son chapeau sur une table avant de se rendre dans l'arrière cour se dépoussiérer en compagnie de Bud.

A leur retour dans la salle les deux hommes découvrent le chapeau à terre et la table occupée par Rod Zellman, son frère et leur bande. Alec fait une remarque en ramassant son chapeau ce qui n'est pas du goût de Rod qui l'agresse. Les deux hommes en viennent aux mains et Longmire descend le frère en légitime défense.

Les deux amis prennent la fuite et trouvent refuge dans une cabane abandonnée où ils sont vite assiégés par la bande. Après quelques échanges de coups de feu, les bandits lancent des torches sur le toit de la cabane qui s'embrase. 
Bud est blessé et propose d'enterrer Alec; afin qu'il puisse respirer il bricole une arrivée d'air à l'aide de la cheminée d'un vieux fourneau. 
Puis, lorsque la cabane est en feu, Bud sort en tirant avant d'être immédiatement abattu.

Au petit matin, la bande délaisse les lieux après avoir cherché Alec qui finit par sortir de son trou.

Plus tard Longmire arrive à Durango. A la cantina Llano, il fait la connaissance du shérif Jade Murphy qui tique en entendant son nom. 
Comme il reconnait ne pas avoir de poster de recherche à son sujet, le shérif offre un job de deputy à Alec car il va devoir faire face à un affrontement entre l’éleveur du Triple X, Rufus Henshaw,  et les petits paysans locaux ...

Les 20 premières minutes sont particulièrement attractives, on reste scotchés devant cette prenante histoire d'amitié entre le vieux et le jeune gunslingers. L'action est particulièrement originale. 
James Millican est touchant dans le rôle de Bud Purvis, un brave type au passé sombre qui donnera un nouveau départ à Alex Longmire. James Millican ne verra pas la sortie du film il décédera du cancer à l'âge de 45 ans peu de temps après.

Par quelques flashbacks de sa vie passée, le réalisateur donne une certaine profondeur à son héros. Celui-ci suivra un parcours initié par des hommes plus âgés qui lui permettront de sortie d'une voie qui paraissait toute tracée avant de recommencer une nouvelle vie.

Une histoire comme on les aime. Un western parfaitement équilibré avec une action bien menée sans temps mort. Superbe bagarre dans le saloon entre Alex Longmire et Rufus Henshaw. Grant Williams dans le rôle du jeune tueur Chet Swann est juste odieux dans l'incarnation de ce personnage qu'on aimerait bien gifler.

81 minutes

	Rory Calhoun	...	Alec Longmire
	Martha Hyer	...	Caroline Murphy
	Dean Jagger	...	Sheriff Jade Murphy
	Robert Middleton	...	Rufus Henshaw
	Grant Williams	...	Chet Swann
	Lita Baron	...	Maria
	James Millican	...	Bud Purvis
	Trevor Bardette	...	Sam Baldwin
	Leo Gordon	...	Rod Zellman
	David Kasday	...	Hughie Clore
	Terry Gilkyson	...	Title Song Vocalist (voice)

Man in the Shadow / Le salaire du diable - Jack Arnold - 1957

Jack, un des maîtres du fantastique des années 50 avec ‘L'étrange créature du lac noir’ et surtout  son petit chef-d’œuvre ‘L'homme qui rétrécit’  ira se perdre dans les méandres de la TV avec des séries.

Pour les westerners nous le connaissons aussi pour avoir signé ‘Une balle signée X’ avec Audie Murphy.

Le salaire du diable est plus près du polar que du western, pour certains c’est bien  un western moi je le classerais plutôt dans un ‘western moderne’.

Ce n’est pas le seul dans le même cas je n’en cite qu’un seul : ‘Seuls sont les indomptés’.

Par une nuit chaude au Texas dans le Cow-Town de Spurline :

Chet Huneker et Ed Yates hommes de main de Virgile Renchler, propriétaire de ‘Golden Empire Ranch’, se dirigent vers le campement des ouvriers agricoles mexicains pour passer à tabac l'un des hommes qui avait tenté de séduire la fille de Virgil, Skippy. Il sera lâchement tué à coups de manche de pioche.

Chet et Ed vont faire passer  le crime pour un accident mais derrière une fenêtre le vieux mexicain Jésus Cisneros a assisté à l'assassinat de son ami.

Le lendemain matin le sheriff du comté Ben Sadler homme intègre qui croit à la justice de son pays se rend à son bureau où l'attend le vieux Jésus Cisneros qui va lui révéler ce qu'il a vu la veille.

Ben décide alors de mener une enquête sur la mort du jeune ouvrier mais va aussitôt rencontrer des difficultés et se retrouver sous la pression des notables qui craignent que l’affaire tourne mal.

En effet Virgil Rencler emploie quasiment tous les habitants de la ville et impose ses quatre volontés à tout le comté.

Ainsi l’affaire va prendre une mauvaise tournure pour le sheriff Ben Sadler suite aux menaces de mort que sa femme Helen reçoit par appels téléphoniques anonymes.

Elle va essayer de le convaincre d’abandonner à tout prix l’enquête.

Mais le sheriff coriace va parvenir à ses fins grâce à une alliée, la jeune Skippy Renchler……

Jack va nous servir un  générique ainsi qu’un N et B plus que parfait.

Jeff Chandler / Ben Sadler

Orson Welles / Virgil Renchler

Colleen Miller / Skippy Renchler

Ben Alexander / Ab Begley

Barbara Lawrence / Helen Sadler

John Larch     / Ed Yates

James Gleason / Hank James

Royal Dano / Aiken Clay

Paul Fix / Herb Parker

Leo Gordon / Chet Huneker

The Man from Bitter Ridge / Tornade dans la ville - Jack Arnold -1955

Petit maitre du fantastique, il aurait fallut un pas grand chose pour  que les westerns de JACK ARNOLD passent une catégorie au dessus mais voila !!!......la tornade ne prend pas…a voir que le showdown final.

L’agence Pinkerton envoi dans la ville de Tomahawk son agent Jeff Carr qui a pour  mission de découvrir une série de meurtres commis par des pilleurs de diligences  dirigés par le vilain Ranse  et 2 de ses frères. Ils terrorisent la ville et rendent responsable de leurs forfaits, le Sheepman Alex  et sa petite  amie Holly.

Jeff n’est pas long pour réaliser qu’Alex est innocent et ils deviendront  amis et amoureux de la même femme !!!!!!.......

 

Le dvd est parut dans ‘western de légende’ en 2012

Le générique :

Lex Barker / Jeff Carr

Mara Corday / Holly Kenton

Stephen McNally / Alec Black

John Dehner / Ranse Jackman 

Trevor Bardette/Sheriff Walter Dunham

Ray Teal / Shep Bascom

Warren Stevens / Linc Jackman

Myron Healey / Clem Jackman

John Harmon / Norman Roberts

Richard Garland / Jace Gordon