May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley

May Et Chance - Les Journaux De June Wolf Hadley
Voici une lecture western à lire est à ranger dans votre bibliothèque. Un roman de Jim Fergus paru aux éditions ‘Actes sud’ le 03/11/2022 avec 310 pages dans un format broché de 22 x 14 cm. Le résumé : L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches. 1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement. 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants…

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jeudi 30 août 2012

Where the North Holds Sway - Bennett Cohen - 1927





Jack Perrin... Rance Raine

Pauline Curley... Gambler's wife

Buzz Barton
(as Billy Lamoreaux)

Lew Meehan... Jules Landeau

Starlight the Horse... Starlight, Rance's Horse


54 minutes
Réalisateur : Bennett Cohen sous le nom de Ben Cohn

Au poste des Royal Northwest Mounted Police (RNWMP) de Chinook Flats Rance Raine (Perrin) intrigue beaucoup ses collègues : il a construit une cabane mais personne ne peut jeter de coup d'oeil à l'intérieur. Appelé auprès de son chef, il lui est remis une lettre qui le réjouit : en effet son frère lui annonce son arrivée prochaine en tant que docteur car il vient de terminer ses études. 
Heureux d'apprendre cette nouvelle, Rance fait visiter la maisonnette qu'il a construit comme cabinet de consultation pour son frère. Il appose une pancarte sur la maison portant son nom et son statut.
Mais non loin de là, au terminus de la voie de chemin de fer de Caribou Junction, un couple en provenance des Etats Unis débarque. Jules Landeau (Meehan) et sa femme (Curley) demandent une chambre au saloon hôtel local et Landeau indique ne pas avoir les moyens de la payer. Voyant le joli minois de Madame Landeau, le tenancier suggère qu'elle danse pour les clients mais la pauvre femme est craintive et timide. Son mari la menace et la force à revêtir un robe pailletée. 
Entre temps le frère de Rance, Harvey (Hal Waters) se rend à l'hôtel histoire de se rafraichir avant de poursuivre sa route. En se passant devant la chambre 14 il perçoit des pleurs et frappe avant d'entrer. La jeune femme lui raconte ses mésaventures. Chevaleresque Harvey offre ses services mais le mari les surprend et abat froidement le jeune homme. Le couple prend la fuite vers le Nord. Rance est mis au courant de l'assassinat de son frère :  Fou de douleur il brûle la cabane et donne sa démission, jurant de le venger. Il est suivi par Red (Barton) un petit orphelin recueilli par la police montée et de son chien Rex.

Plus au Nord à Timber Wolf son cheval fait un écart et il chute méchamment. Starlight va chercher de l'aide et ramène Madame Landeau qui se trouve seule dans une cabane des environs pendant que son mari joue au poker. Soigné, Rance retrouve ses esprits et surprend Landeau qui intime l'ordre à sa femme de faire ses bagages car il vient d'apprendre qu'un mountie ayant donné sa démission est sur leur piste ...

Encore un western (!) et surtout un film très étonnant. L'action est constante sans excès et surtout l'atmosphère est très particulière. On a de nouveau l'association homme, enfant, cheval, chien, et ce quatuor est attachant. 
Sur certains points, le scénario n'est peut-être pas très explicite dans le sens qu'on se demande comment diable cette pauvre femme a pu épouser le terrible Landeau, et aussi comment se fait-il qu'alors en fuite et sans le sou, le couple puisse habiter cette grande cabane ? Bien sûr on peut inventer des réponses assez facilement et donc ces questions n'empêchent en aucun cas de passer un excellent moment. D'autant plus que d'un autre côté les circonstances convergent très logiquement même si le final est complétement ahurissant.
Starlight se montre très habile dans ce film, il va chercher de l'aide, frappe aux portes, surveille son maitre, résiste au bandit, etc.
Une séquence étonnante est la visite de la cabane construite pour le frère devenu docteur. On la trouve meublée d'une chaise de consultation, de panneaux instructifs et interactifs géants sur le corps humain ...
La séquence finale vaut à elle seule le détour par son côté totalement amoral. Dans une ambiance très noire et avec un accompagnement musical qui procure une note d'angoisse, Rance joue avec son couteau et fait monter la pression après avoir piégé Landeau en tissant une toile comme une araignée. Landeau commence à comprendre que le type qui se trouve en face de lui l'a manipulé. C'est l'apogée du film avec une ambiance à la Hitchcock avec un vrai soupçon d'horreur. Rarement on a l'occasion de voir autant de cruauté dans un western de cette époque (Il semble que Landeau soit dépecé comme un quartier de boeuf !)
Pour la morale on peut repasser, Rance manque être lynché mais s'en sort bien sûr sans problème (visiblement sans traumatisme psychologique alors que franchement je pense qu'il mériterait d'être interné ! La vengeance passe encore, mais la manière dont il se venge est particulièrement odieuse ... Le comble est que personne ne semble trouver son action excessive puisqu'il est réengagé au sein du corps des Mounties !).  
Le petit côté bien propre et gentil de Jack Perrin et ses grands yeux bordés de longs cils donne un côté particulièrement angoissant, à tel point que l'affreux Landeau/Meehan fait même pitié. 

On trouve ce film étonnant chez Grapevine.

mercredi 29 août 2012

Badlands of Dakota - Alfred E. Green - 1941

Harold Shumate atteint les sommets du ridicule avec cette histoire invraisemblable produite par l’Universal qui y avait consacré un budget important.
Avec la pléiade d’acteurs qui édulcorent le générique, nous  ne pouvons que nous précipiter pour voir ce Western alléchant. Quelle déception.  Les acteurs, aussi bons soient-ils, ne peuvent faire grand-chose quand ils doivent interpréter des personnages historiques célèbres qui ne sont en rien respectés par M. Harold Shumate, inspiré sans nul doute possible par le  Gin ou encore une drogue quelconque. Robert Stack, Ann Rutherford, Richard Dix, Broderick Crawford pour les principaux acteurs et Andy Devine, Lon Chaney Jr, Charles King. jr, Fuzzy Knight (qui a perdu l’attelage de la diligence et conduit avec le frein !) figurent en deuxième plan.
En deux mots, l’histoire se déroule à Deadwood, dans le Dakota où l’on trouve Bill Hickock, Calamity Jane, le général Custer sur fond de drame sentimentale, teintée d’humour, de burlesque (qui n’a du faire rire que Harold Shumate et les attardés), ponctué de quelques bagarres à poings nus, d’échanges de coups de feu et d’une bataille rangée à la fin entre les habitants attaqués par les indiens dont les chefs sont deux blancs déguisés en chef indien qui ont utilisés les indiens à leur insu (seul Shumate pouvait imaginer une chose pareille).
Les deux blancs en questions sont Broderick Crawford, incarnant le frère de Robert Stack (qui a pris le cœur de fiancée) qui veut se faire le coffre de la banque !) et son complice Lon Chaney Jr,  interprétant Jack McCall (l’assassin de Bill Hickock) ! Même en essayant de regardant ce film au deuxième degré, nous n’adhérons pas.
Impensable qu’un réalisateur de talent tel qu’Alfred Green ait accepté de tourné cette ineptie ; incroyable également que l’Universal ait dépensé autant d’argent pour un résultat aussi pitoyable. Si de nombreux westerns B avaient disposé  de ce budget dans les thirties, plus d’un aurait accédé au niveau A.
En essayant de positivé sur ces 95 minutes, je ne vois qu’un seul intérêt à regarder Badlands of Dakota : Richard Dix dans le rôle de Wild Bill. Crédible, imposant, il vole sans efforts toutes les scènes à  ces acteurs cités.
Quant au beau Robert Stack, il est aussi expressif qu’une douzaine d’huitres et avait vraiment besoin de revoir son look. Il le reverra plus tard heureusement pour lui et pour nous.  
Nous remarquerons une très belle actrice, France Farmer,  incarnant Calimity Jane, bien que son apparence n’ait rien à voir avec le personnage. Elle avait déjà tourné sous la direction d’Alfred Green dans un western intitulé ‘Ride a crooked mile’ en 1938 qui possède une forte réputation aux États-Unis.
les vedettes:
Robert Stack/Jim Holliday
Ann Rutherford /Anne Grayson
Richard Dix/Wild Bill Hickok
Frances Farmer/Calamity Jane
Broderick Crawford/Bob Holliday
Hugh Herbert/Rocky Plummer
Andy Devine/Spearfish
Lon Chaney Jr./Jack McCall
Fuzzy Knight/Hurricane Harry
Addison Richards/Gen.George Custer


mardi 28 août 2012

The Vanishing Legion - B. Reeves Eason - 1931

Une pose pendant le tournage
Edward Hearn et Frankie Darro
 
Sur la toile nous avons :

Harry Carey ... 'Happy' Cardigan
Edwina Booth ... Caroline Hall
Rex the Wonder Horse ... Rex  
William Desmond ... Milesburg Sheriff
Frankie Darro ... Jimmie Williams
Philo McCullough ... Stevens
Yakima Canutt ... Yak  / Bill Peters
Joe Bonomo ... Stuffy
Tom Dugan ... Oil Co. Director Warren
Lafe McKee ... T.J. Hornbeck
Edward Hearn ... Jed Williams
Boris Karloff ... The Voice
 
Le gadget !.....
 
Une copie de chez Oldies propre.

Les titres des 12 chapitres en 220 minutes
1/ Voice from the Void
2/ Queen of the Night Riders
3/ The Invisible Enemy
4/ The Fatal Message
5/ The Trackless Trail
6/ The Radio Riddle
7/ The Crimson Cue
8/ Doorway of Disaster
9/ When Time Stood Still
10/ Riding the Whirlwind
11/ Capsule of Oblivion
12/ Hoofs of Horro
 
L’écurie Mascott Pictures a le vent en poupe en 1931 avec à sa tête le producteur Nat Levine qui va confier à B. Reeves (Ford Beebe n’est pas crédité au générique) le tournage qui sera  mis en boite en 18 jours.
Celui-ci va faire travailler  son vieil ami Yakima Canutt à qui il va confier les cascades et une participation dans 2 épisodes. 

 
Un serial contemporain très réussi orienté légèrement entre film noir et science fiction car le vilain ‘The Voice’ se sert des ondes d’une radio de poche pas plus grande qu’une main pour donner ses ordres. Une belle révolution technologique pour l’époque un vilain que nous ne verrons pas d’ailleurs....
B. Reeves va engager la grande vedette de l’époque Harry Carey et va lui mettre dans ses bras la belle Edwina Booth ainsi que le jeune Frankie Darro et comme monture le bel étalon ‘Rex, le roi des chevaux sauvages’, qui va un peu leur voler la vedette.
 
 
L’histoire commence par un combat de rivalité de 2 étalons sauvages sous les yeux  d’une bande de cowboys  qui essayent de  capturer  l’un deux.
Cet étalon noir Rex réussi à fuir vers le jeune Jimmie qui le ramène au ranch où il vit avec son père Jed.
Ce dernier se cache car  poursuivi pour meurtre et tente de prendre la fuite en voulant monter Rex qui se cabre et le blesse gravement avec ses sabots .Son fils voulant le sauver  l’emmène dans la ville pour le faire soigner mais il sera reconnu et Jimmie fera tous pour sauver son père.
Il réussira à lui faire prendre la fuite en le cachant dans un camion qui dans une descente  fera une embardée et Jimmie  pensera que son père a péri dans l’incendie du camion.
Helas ‘Happy’ Cardigan, chef d’un groupe de foreurs de puits de pétrole de la compagnie ‘Milesburg Oil Company’, poursuivant le camion  qui appartint à sa compagnie, réussira à sauver le jeune Jimmie et à  le prendre sous son aile…
Pendant ce temps Cardigan a de graves problèmes avec la bande surnommée ‘TheVanishing Legion’ dirigée par ‘The Voice’ donnant des instructions de sabotage concernant des camions qui transportent le pétrole afin de  faire retarder leur contrat et  prendre le pouvoir.

Edwina Booth/Harry Carey
Le directeur de la ‘Milesburg Oil Company’ T.J. Hornbeck va envoyer leur secrétaire Caroline Hall auprès de Cardigan afin d’informer la compagnie sur les agissements de la bande à ‘The voice’….notre trio ainsi que Rex vont se mettre à l’œuvre pour les démanteler.
Apres maintes Clifthangers de camions hors contrôle, débandades de chevaux, enlèvement de la belle, fuite de puits de pétrole et finir en beauté avec bagarres et chevauchés et enfin faire taire ‘The voice’

 
‘La Légion invisible’ est le titre Français, est ce sur  qu’il y a eu une sortie dans nos salles ?......je doute car aucun document pour ma part…mais découvert sur internet une affiche  Belge  le titre presque identique est comporte 2 époques ‘L’ennemi sans nom’ et ‘La voix mystérieuse’

Edwina menaçante face à Joe Bonomo et Philo McCullough

lundi 27 août 2012

The Silent Code - Stuart Paton -1935

Voilà un film qui sent l’air frais des immenses forêts canadiennes comme nous les aimons bien avec ces tuniques rouges que nous affectionnons et qui étaient si bien représentés dans les années 30. Bien qu’accusant les faiblesses du muet, le réalisateur Stuart Paton parvient à nous intéresser à l’idylle entre Kane Richmond et Blanche Mehaffey, le tout sur toile de fond policière à rebondissements. 
Le père de la jeune Helen (B. Mehhafey) qui travaille au trading post de Barkley (Barney Furey) vient d’être tué alors qu’il venait de trouver un gisement d’or dans la forêt. Avant de disparaître, celui-ci  a caché son or et a dessiné un plan à l’intention de sa fille qui pourra bénéficier de sa découverte.  Un   solide gaillard de la Police Montée, Jeff (Kane Richmond),  arrive sur le terrain pour mener l’enquête sur le meurtre. Mais il se retrouve victime d’une machination. On lui vole son six coups qui est placé à côté du corps du prospecteur afin que l’on croie qu’il est l’assassin.
Kane Richmond
D’autres Mounties se montrent pour poursuivre les investigations  et ils se rendent compte que leur collège n’est autre que le meurtrier. Jeff est enfermé dans la prison du quartier général de la police montée lorsque, quelques jours plus tard, Helen intervient pour l’aider à s’enfuir. Bien que pourchassés, ils parviennent à éclaircir l’affaire et identifier l’assassin.
Il s’agit là d’un mélodrame digne du muet, mais le parti pris d’avoir filmé ce Silence Code intégralement en extérieur procure la force majeure à ce film dans lequel les acteurs s’avèrent crédibles. Kane Richmond dont c’est le premier film en tant que premier rôle s’est orienté par la suite dans le genre policier de série B. Dommage qu’il ne s’est pas penché vers le Western car il aurait pu devenir sans grands efforts un cowboy avec une sacré gueule et aux épaules carrées.
Blanche Mehaffey
Parmi sa centaine de films, nous le retrouvons dans deux westerns où il figure en second rôle ; dans The return of Cisco Kid d’Herbert Leeds aux côtés de Warner Baxter et dans Riders of purple sage, la version la moins réussie du livre de Zane Grey avec George Montgomery. Quant à Blanche Mehaffey, est-il indispensable de la présenter ? Elle a été la partenaire d’Hoot Gibson, Bob Steele, Bill Cody et Jack Perrin.
Enfin, les connaisseurs du Western B reconnaitront J. P. McGowan, le réalisateur qui a eu tous nos westerners des thirties devant sa caméra !

Les tuniques rouges:
Kane Richmond / NWMP Cpl. Jerry Hale
Blanche Mehaffey/ Helen Brent
Wolfang / Rex, King of Dogs
J.P. McGowan / Commissioner
Joseph W. Girard / NWMP Inspector Manning
Barney Furey/ Peter Barkley
Pat Harmon / Henchman Carney
Ben Corbett / Henchman Breen 
Carl Mathews/ Henchman Lobo
Edward Coxen / Nathan Brent



Kane Richmond

dimanche 26 août 2012

Wildcat Saunders - Harry L. Fraser - 1936

Jack Perrin, Blanche Mehaffey, Tom London, Snowflake, William Gould, Roger Williams, Ed Cassidy

60 minutes


Wildcat (Perrin) est boxeur mais ses frasques avec la gente féminine font que sa forme est en nette régression, d'ailleurs il vient de perdre son dernier combat.
Son manager (Gould) et son homme de main (Snowflake) l'embarquent de force et l'emmènent dans un ranch perdu pour lui imposer un entrainement intensif. Wildcat est ravi car une charmante jeune femme (Mehaffey) vient les
prendre à la gare. Son séjour s'annonce plutôt sous de bons auspices mais son manager veille. 
Au ranch, Pete (London) le contremaitre voit d'un très mauvais oeil l'arrivée de ces pieds tendres qui viennent troubler ses projets. Il se trouve qu'il a opéré un vol audacieux de pierres précieuses qu'il a l'intention de passer de l'autre côté de la frontière. Tout de suite il s'en prend à Wildcat ce qui est franchement une mauvaise idée car celui-ci a été élevé dans un ranch et tire redoutablement bien ...


Bien sûr le scénario est un peu enfantin, il n'empêche que ce film est plutôt amusant. Le début est même assez prometteur mais malheureusement le soufflé retombe un peu par la suite. 
Âgé de 40 ans à cette époque, force est de constater que Jack Perrin s'est maintenu en grande forme et parait encore très jeune. Je dirais même que la prise d'âge lui va bien ! Moins d'une année plus tard adieu les premiers rôles : c'est bien dommage car il semble avoir pris beaucoup de bouteille depuis ses débuts et se montre toujours séduisant. Il aura toutefois la chance de tourner encore beaucoup par la suite, même s'il ne sera souvent pas crédité pour ses rôles. 
Si vous vous intéressez aux films muets tournés par Jack Perrin, vous pouvez trouvez découvrir quelques uns de ses films sous http://films-muets.blogspot.ch/search/label/Jack%20Perrin
William Gould est l'entraineur un peu bourru qui décide de reprendre Wildcat en main et Snowflake a un rôle qui lui permet de développer des talents comiques sans excès, ce qui n'est pas toujours le cas.
On a aussi l'occasion de revoir le sympathique Roger Williams et Tom London dans le rôle de l'antipathique contremaitre ...
On trouve ce film chez Oldies.

samedi 25 août 2012

Lucky Larrigan - John P. McCarthy -1932



Après Diamond Trail et From Broadway to Cheyenne produit par la Monogram en 1932, le producteur Trem Carr a constaté que les audiences étaient satisfaisantes avec ce nouveau cowboy de l'écran Rex Bell. 
Dans les deux films, le héros issu dans une grande ville de l'est se retrouvait mêlé à une histoire de trafiquants. Harry Frazer   avait réalisé honnêtement ses longs métrages.

Le producteur Trem Carr tente de répéter une nouvelle affaire commerciale avec Lucky Larrigan, mais il avait du omettre de lire le scénario de Welly Totman qui était dénué de tout intérêt et même de logique.

Craig (Rex Bell) est un fiston gâté par papa qui lui paye le polo, de bonnes soirées et lui donne du pognon. Il court les filles. Etant beau gosse, Craig a du passer une belle adolescence. Y en a qui ont de la chance!

Mais voilà que papa qui dirige une importante société  ainsi qu'un immense ranch apprend que son troupeau de bétail se réduit dangereusement à cause des voleurs. Le fiston arrive dans le far-West, accompagné d'un bandit mexicain qui lui est redevable. Il se transforme en cowboy et de temps à autre attaque les diligences affublé d'une barbe et des lunettes de soleil.

En conséquence, il devient recherché et le montant du poster monte toutes les semaines. Mais Rex est un malin, il fait ca pour attirer l'attention des voleurs de bétail et rentrer dans leur gang. Il fallait y penser…

Personne ne croit à son personnage,
J. P. McCarthy qui n'a jamais cru à aucun de ses films est aussi affligeant que d'habitude. Heureusement que le film ne dure que 50 minutes car 30 minutes de plus auraient constituées un véritable supplice pour atteindre le happy end dans lequel Rex Bell berce un bébé. Nous ne savions pas qu'il en avait un… Ravi de l'apprendre. De ce navet, il ne reste que la photographie d'Archie Stout qui est vraiment belle lorsque l'état de la copie nous permet de l'apprécier.

Voici le générique :
Rex Bell/ Craig 'Lucky' Larrigan
Helen Foster/ Virginia Bailey
Stanley Blystone / Kirk Warren
Julian Rivero/           Pedro,
John Elliott/ J. C. 'Jess' Bailey
Gordon De Main/ Sheriff Jim 
Wilfred Lucas/ John Larrigan
George Chesebro/ Rustler Mike

 

vendredi 24 août 2012

Thunder over the plains/La trahison du Capitaine Porter-Andre de Toth-1953


 

Sur la toile nous avons :
Randolph Scott ... Captain David Porter
Lex Barker ... Captain Bill Hodges
Phyllis Kirk ... Norah Porter
Charles McGraw ... Ben Westman
Henry Hull ... Lt. Col. Chandler
Elisha Cook Jr. ... Joseph Standish
Hugh Sanders ... H.L. Balfour
Lane Chandler ... Mike Faraday
James Brown ... Conrad
Fess Parker ... Kirby 


Andre réalisateur d’origine Hongroise débute comme scénariste avant de fuir à Londres. Il partira ensuite pour Hollywood  en 1943 pour commencer une nouvelle carrière dommage qu’il soit venu se perdre plus tard en Europe dans le péplum.
On lui doit un bon cycle en compagnie de Randy où il va lui faire endosser l’uniforme ainsi qu’a Lex Barker après sa série en pagne de Tarzan de 1949 à1952.
 
Nous sommes dans les vastes plaines du Texas après la guerre de Sécession, des désordres agitent  encore le Texas par une bande de carpetbaggers, aventuriers venus du Nord qui rançonnent et pillent le pays.
Le carpetbagger Balfour et son complice l’agent des impôts Standish rachètent à bas prix le coton des fermiers qui ne peuvent payer leurs impôts.
Des paysans révoltés prennent le maquis sous les ordres du nommé Westman qui est traqué pour une cause qu’il croyait juste .Pour cela il est recherché pour actes de rébellions et de séditions et devient  une espèce de Robin des Bois.
Le Cap. David Porter ancien combattant nordiste est originaire du Texas est mandaté pour mettre fin aux troubles.
Le Cap.  sera mal accueilli par la population sous son uniforme où de vieilles rancunes subsistent encore de la guerre et sa femme Norah  a envie de partir refaire leurs vies ailleurs.
Mais entre-temps David Porter va recevoir sous les ordres de Washington des renforts de l’armée avec à leurs têtes le Capitaine Bill Hodges sorti tout droit de West point
Ils ne vont tarder à avoir des points de vue divergents sur la situation de la rébellion.
David Porter  va troquer ses habits civils et se faire accuser de trahison au risque de la cour martiale pour mettre fin au conflit de Balfour par un beau combat de rue , rosser le méchant et  reconquérir son grade et sa femme!..

jeudi 23 août 2012

Whirlwind rider - Robert J. Horner - 1934

Côté Lou, petit résumé :
Comme le mentionne Jica, le film est complétement décousu au départ. On soupçonne une copie amputée de quelques parties.
Un cavalier en route pour le rodéo annuel, Bill, découvre une demoiselle en train de régler une sangle de sa selle, Alice. Tous deux sympathisent et Bill, à la demande d'Alice, met en déroute des voleurs de chevaux avant de poursuivre sa route.En ville il surprend une conversation entre Kellogg et deux de ses hommes qu'il envoie dérober la payroll que Alice est venue chercher à la banque. Kellogg aimerait qu'Alice s'intéresse à lui, mais surtout voudrait mettre la main sur tous les ranchs alentours.
Bill enfourche son cheval et réussit à détourner les deux voleurs et à se faire embaucher comme contremaître par la jolie Alice. Bien sûr cela ne plait pas du tout à Kellog. Le jour du rodéo, Kellog va épingler une étoile de deputy sur l'un de ses hommes pour empêcher Bill de participer aux épreuves ...

Je suis d'accord avec Jica, Jay Wilsey aurait pu avoir une belle carrière. Séduisant, élancé et de belle prestance, c'est de plus un excellent cavalier qu'on a plaisir à regarder bouger. 
Ce film ne sera pas tout à fait un fiasco complet dans sa carrière puisqu'il tourne avec sa femme, la charmante Genee Boutell qu'il a rencontrée sur le tournage de The Fighting Cowboy (tourné en 1933 par Victor Adamson) et avec laquelle il finira sa vie.
Il y a de vraies scènes de rodéo tout à fait intéressantes à découvrir.


Côté Jicarilla :

Whirlwind rider est produit par Robert J. Horner. C’est tout dire. Il s’agit d’un producteur qui avait aussi peu de ressources que de talent.  Il n’a jamais essayé de rattraper John Ford.  Il se contentait de faire des Westerns en dépensant le moins possible et gagner le plus possible. Il avait le nez fin pour s’octroyer de bons acteurs durant le muet. 
Sa caméra a pu filmer, Art Acord, Pawnee Bill Jr, Jack Perrin, Fred Church et d’autres encore. Habile, Horner avait mis la main sur la Aywon Film Corporations et avait pu réaliser une poignée de longs métrages avec Art Acord, le premier cowboy du cinéma, une légende. Lui savait monter à cheval et remporter des rodéos (pas comme Broncho Billy qui ne savait pas monter sur un cheval, soi dit en passant).

Le passage au parlant, a handicapé Horner, mais il a persuadé Jack Perrin a tourné sous sa coupe pour le compte de la Cosmos Associated Films, dont le Western Z Publo Terror avec Buffalo Bill Jr. Peu après, il s’est emparé d’un cowboy de l’écran très divertissant et à prendre au sérieux (voir la bio de Laurent) du nom de Bill Cody. Ce dernier a du recevoir un choc en visionnant ces films : Border Menace et Border Guns qui s’avèrent des Westerns Z de la pire espèce (même s’il faut les voir). Après avoir brisé Cody, il s’en remet à Ted Wells qu’il avait dirigé durant le muet. Et là, il le plante comme il l’a fait pour Cody avec deux monstruosités : The Phantom Cowboy et Defying the Law. 
Un coup de téléphone pour Horner… Une aubaine ; l’American Pictures le contacte pour réaliser Ranger of the Law qui va devenir Whirlwind Rider. Buffalo Bill Jr. est désigné pour en être la vedette, pour le pire…
Quelle tristesse de voir un westerner tel que Buffalo Bill Jr alias Jay Wilsey perdre son temps et son talent dans ce film. Il est grand, beau, impressionnant et distille du charme. C’est un peu Clint Walker, mais aux traits plus fins et avec une prestance indiscutable. Hélas, il n’est pas dirigé et se contente de lancer ses dialogues sans que son director tente d’optimiser son talent. Les autres acteurs se retrouvent dans la même situation. La jeune actrice, absolument magnifique et très bonne comédienne, Genee Boutell joue une partenaire idéale pour Jay. Elle inonde l’écran de son sex-appeal et de son innocence. George Chesebro fait ce qu’il lui plait et marmonne en bégayant son dialogue, mais nous amuse toujours autant.
♦Certains plans sont superbes. De surprenantes images vous présentent des gens placés d’une façon étudiée et d’autres sont totalement dénuées de tout fondement. Parfois, Horner semble s’attacher à des détails de mise en scène secondaires et les scènes clés sont vraiment mauvaises. Par exemple, il y a un plan de cowboys assis devant un saloon qui finalement ne sert à rien dans l’histoire du film, mais qui démontre une telle ingéniosité et un esthétisme sublime que l’on a l’impression de se trouver confronté à un film A. Whirlwind Rider montre une qualité en dents de scie qui vous déconcertera.
Après avoir tourné Whirlwind rider, Horner va réaliser Trails of Adventure avec à nouveau Jay Wilsey puis se sera la fin de sa carrière. 
Buffalo Bill Jr.

Ce film est disponible chez Oldies avec en doublon Pueblo Terror.
Au générique nous pouvons voir :
Buffalo Bill Jr. / Bill Reed
Jeane Boutell   / Alice Baldwin
George Chesebro / Frank Kellogg
Jack Long  / Henchman Benny Walker
Boris Bullock   / Joe Miller
Ben Corbett  / Deputy Harris
Frank Clark  /  Dan 'Dad' Morgan
Duke R. Lee  / Sheriff Lindell
Lake Reynolds  / Useless Tom

Jeane Boutell

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